Au Burkina Faso, le faible niveau de développement social et économique et sa population à grande majorité rurale rendent le pays très dépendant des ressources naturelles. Pour se nourrir, se loger et s’épanouir, les ressources naturelles sont directement prélevées et les terres sont de plus en plus mises en culture sous la pression démographique au détriment des espaces naturels. En effet, les ressources naturelles constituent le support de la plupart des activités de production. Or, la gestion de l’espace et des ressources naturelles est un facteur qui détermine le potentiel de production. Face aux effets conjugués des changements climatiques et de la croissance démographique, il existe de bonnes pratiques permettant d’utiliser les ressources naturelles tout en les préservant durablement. Parmi ces bonnes pratiques, certaines ont déjà été capitalisées au cours d’études antérieures qui ont concerné essentiellement les régions du centre, du plateau central, du Centre-Nord, du Nord et du Sahel. Ainsi, le zaï, les demi-lunes, les cordons pierreux et les diguettes sont parmi les bonnes pratiques connues et répertoriées depuis deux à trois décennies. Elles ont fait l’objet de promotion dans le reste du pays et au-delà dans la sous-région ouest-africaine à travers les ONG et Associations de développement, mais aussi les services techniques étatiques. Au moment où les ressources naturelles s’amenuisent et l’utilisation de l’espace est sujette à concurrence, la question de la capitalisation des bonnes pratiques devient donc un enjeu pour le pays. A travers la présente étude, dix bonnes pratiques qui ont un lien direct ou indirect avec la gestion durable des ressources naturelles ont été documents. Cette documentation sur les dix bonnes pratiques s’est faite dans le cadre de la mise en oeuvre du projet intitulé : GCP/SFW516/EC (Glo-Net) : « Renforcer la résilience des populations pastorales et agro-pastorales transfrontalières dans les zones prioritaires du Sahel ». Financé par l’Union Européenne pour la période allant du 1er Octobre 2018 au 31 mars 2021, le projet présente une composante régionale (G5 Sahel) et des actions de terrain au Burkina Faso, au Mali et au Niger. . L’impact visé par le projet Glo-Net est de « contribuer à la résilience des populations pastorales et agropastorales transfrontalières dans les zones prioritaires du Sahel (définies par le G5 Sahel) pour prévenir et atténuer l’impact des risques agro-climatiques et sécuritaires sur la sécurité alimentaire à travers des actions innovantes et structurantes ».
This report provides a synthesis of all findings and information generated through a “stocktaking” process that involved a desk study of Prolinnova documents and evaluation reports, a questionnaire to 40 staff members of international organizations in agricultural research and development (ARD),...
African agriculture is currently at a crossroads, at which persistent food shortages are compounded by threats from climate change. But, as this book argues, Africa can feed itself in a generation and help contribute to global food security. To achieve...
2015 a été une année marquante pour l’avenir de la planète et donc pour l’avenir de chaque femme, chaque homme, chaque enfant, fille ou garçon, aux quatre coins du monde. Deux événements importants – le Sommet des Nations Unies sur...
L' étude de la Banque Mondiale a identifié des mesures d’atténuation pouvant apporter des solutions à court et à long termes aux problèmes du secteur agricole du Niger. Il s’agit, notamment de :
l’utilisation de variétés à haut rendement...
Ce guide a pour but de vous initier à l’utilisation et à la rédaction de fiches techniques sur les bonnes pratiques pastorales et agropastorales. L’objectif étant de vous fournir un outil de gestion des connaissances pleinement opérationnel dans lequel les...