Malgré les efforts déployés ces dernières années pour améliorer la situation de l’agriculture en Afrique subsaharienne, peu de changements ont été observés. Cet insuccès est dû, en partie, au fait que ces efforts ont été consentis par diverses entités de petite taille, aux capacités de financement à court terme et sans l’expertise nécessaire pour diffuser les résultats de leurs travaux de recherche. De plus, ces initiatives ont aussi pâti de la déconnexion entre la recherche et les utilisateurs finaux. La Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe en recherche agricole pour le développement (PAEPARD) a donc conçu une approche de partenariat multi-acteurs afin de surmonter les lacunes existantes dans le domaine de la recherche agricole pour le développement (RAD). Par le biais de divers mécanismes de facilitation, PAEPARD a soutenu la formation de consortiums composés de divers acteurs des secteurs public et privé. Ces consortiums ont été mis en place dans le but d’examiner des questions de recherche prioritaires et de répondre aux besoins des utilisateurs. Le secteur public peut être représenté par des ministères, tels que le ministère de l’Agriculture ou le ministère de l’Industrie et du commerce ; des bureaux de représentation gouvernementale au niveau régional et local ; des banques d’État actives dans le financement du développement rural ; des entreprises publiques, par exemple dans le domaine semencier ou agroalimentaire ; ainsi que des instituts de recherche financés par des fonds publics, des offices de commercialisation, et des universités. Quant au secteur privé, il inclut toutes les entreprises à vocation lucrative qui ne relèvent pas du secteur public et qui ne sont pas gérées par celui-ci, ainsi que des organismes indépendants à but non lucratif, comme les organisations non gouvernementales (ONG) et les organismes caritatifs. Dans le cas des consortiums de PAEPARD, les partenaires privés regroupent plus spécifiquement des organisations d’agriculteurs, des entreprises agro-industrielles, des entreprises de fourniture d’intrants et des ONG.
Despite efforts over recent years to improve the status of agriculture in sub-Saharan Africa, little change has been noted, due partially to the fact that efforts have come from individual entities, which had short-term funding or lacked the necessary expertise...
Most agencies supporting agricultural research in sub-Saharan Africa (SSA) provide funds for discrete projects over specific periods of time, usually a maximum of three years. Research topics identified for calls for proposals are not always well aligned with users’ needs....
La plupart des agences qui soutiennent la recherche agricole en Afrique subsaharienne fournissent des financements à des projets distincts durant des périodes spécifiques, en général pour une durée maximale de trois ans. Les sujets de recherche identifiés pour les appels...
L’organisation de consultations sectorielles et multiacteurs a fait partie intégrante de la première phase du programme PAEPARD II, qui a couvert la période 2009-2013. Ces consultations se sont inscrites dans l’objectif général du programme, soit la réorientation de la collaboration...
In 2011, the Platform for African European Partnership on Agricultural Research for Development (PAEPARD) launched the Users-led Process (ULP) to better articulate users’ needs in a multi-stakeholder research and innovation (R&I) partnership. The ULP comprises six critical steps: (1) Identification...