En dépit de son vaste potentiel agricole, l’Afrique est de plus en plus tributaire des importations alimentaires du reste du monde pour satisfaire ses besoins de consommation. La production alimentaire n’a pas suivi le rythme de la croissance démographique et plus de 80 % des gains de production depuis 1980 proviennent de l’expansion des superficies cultivées plutôt que d’une meilleure productivité des zones déjà cultivées (Rakotoarisoa et al. 2012). L’Afrique dépense actuellement environ 30 à 50 milliards de dollars US par an pour ses importations alimentaires, et sans une augmentation de l’offre continentale alimentaire, les experts prédisent que ce montant s’élèvera à 150 milliards de dollars US en 2030 (IFPRI, 2012). Cet article porte sur les exigences pesant actuellement sur le commerce des semences en Afrique, les contraintes qu’elles imposent, l’état des plans en cours pour l'harmonisation régionale, les défis de l'harmonisation et les possibilités d'amélioration à court terme. L'Afrique étant de plus en plus tributaire des importations alimentaires, les communautés économiques régionales ont discuté de politiques semencières harmonisées depuis de nombreuses années. Un accord sur les réglementations essentielles relatives à l'homologation des variétés, la certification semencière et le contrôle phytosanitaire est en cours d’élaboration, mais l'accès des agriculteurs à des semences de qualité ne s’améliorera probablement pas significativement avant plusieurs années en raison des contraintes de capacité et d’obstacles juridiques. L’expérience ailleurs montre que, sans s’appuyer sur des règles commerciales complexes, il existe un grand nombre d'options simples pour améliorer la commercialisation des semences. Celles-ci pourraient être appliquées directement par les gouvernements, en parallèle aux efforts entrepris pour atteindre une harmonisation complète.
Despite its vast agriculture potential, Africa is increasingly dependent on food imports from the rest of the world to satisfy its consumption needs. Food output has not kept pace with population growth, and more than 80 percent of production gains...
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