L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Growing empirical evidence suggests that innovation platforms can be effective in enhancing agricultural research impact by creating an enabling environment for scaling of innovations such as novel technologies, practices and busines models . However, efforts to understand how these innovation platforms operate to scale innovations are insufficient. Such knowledge is critical for improving the design of agricultural innovation systems, specifically within the context of a rising interest in the innovation platform approach to support the transformation of agriculture across Africa.
The paper documents the institutional logics of three case studies. The first case study focuses on farmer cooperatives and analyses the rules and routines enforced by new national legislation in replacement of traditional village associations. The argument behind this new arrangement was to better facilitate members’ access to agricultural inputs and services to enhance food production. The second case is about the institutional arrangement of seed systems in Mali. The new agricultural development framework includes a Seed Law aimed at facilitating farmers’ access to high quality seed.
Connecting science with policy has always been challenging for both scientists and policy makers. In Ghana, Mali and Senegal, multi-stakeholder national science-policy dialogue platforms on climate-smart agriculture (CSA) were setup to use scientificevidence to create awareness of climate change impacts on agriculture andadvocate for the mainstreaming of climate change and CSA into agriculturaldevelopment plans.
Climate-smart agriculture (CSA) is increasingly seen as a promising approach to feed the growing world population under climate change. The review explored how institutional perspectives are reflected in the CSA literature. In total, 137 publications were analyzed using institutional analysis framework, of which 55.5% make specific reference to institutional dimensions. While the CSA concept encompasses three pillars (productivity, adaptation, and mitigation), the literature has hardly addressed them in an integrated way.
Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.