La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
Les politiques publiques en faveur du développement rural se matérialisent au travers d’instruments incitatifs, de règlements particuliers, ou encore par l’accompagnement des initiatives particulières. Ceux-ci répondent en général à la mise en place d’une stratégie nationale d’appui à une filière agricole. Dans le cas du quinoa cultivé au Chili, chaque région de production observe un développement propre.
Les exigences du marché s’accentuent progressivement avec la mise en place de systèmes de normes et de certification destinés à garantir la santé du consommateur, le droit des travailleurs, et limiter les impacts négatifs sur l’environnement. La production d’ananas dans le nord du Costa Rica est plus particulièrement concernée par la loi américaine sur le bioterrorisme et les normes EUREPGAP issues du secteur privé européen.
Les informations géospatiales et leurs produits dérivés, conçus pour contribuer à la définition des politiques publiques agricoles, sont peu utilisés en Afrique. Les infrastructures, la formation et les compétences manquent ; les activités de recherche et développement sont dispersées et insuffisantes. Mais, surtout, les besoins restent mal formalisés et l’offre technologique, impulsée par les pays industrialisés, est peu adaptée aux caractéristiques des agricultures africaines.