L’agriculture de conservation (AC) obéit à trois principes : travail du sol minimal, couverture du sol permanente et multiculture. Partant de ses avantages avérés pour l’écologie du sol, la séquestration de carbone et son adoption massive dans quelques régions du monde, elle est présentée par ses promoteurs comme un système durable convenant à tous contextes. Dès lors elle a été mondialement diffusée au nom du développement durable.
Version abrégée de la publication phare de la FAO, L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2021, cette brochure contient les principaux messages et le contenu de la publication et est destiné aux médias, aux responsables politiques et au grand public
Pour répondre aux énormes besoins du Tanganyika, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) mettent en œuvre un programme intégré visant à renforcer la résilience des communautés et à consolider les chaînes de valeur agricoles. Ceci est fait en collaboration avec le gouvernement de la RDC (au niveau national et provincial) et les partenaires coopérants, y compris les organisations humanitaires nationales et internationales.
La notion de service écosystémique est devenue incontournable dans les discours institutionnels et académiques en dépit des controverses et des critiques. Initialement portée par les acteurs de la conservation de la biodiversité, elle connaît depuis plusieurs années un déploiement dans les milieux agricoles. Si l’idée selon laquelle les fonctionnalités des écosystèmes sont déterminantes dans la production agricole n’est pas nouvelle, cette notion permet de mettre en évidence les nouveaux enjeux liés aux changements climatiques et aux besoins alimentaires croissants.