Depuis 2011, le programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire (CCAFS) soutient la mise en œuvre d’une agriculture intelligente face au climat (AIC) au Sénégal à travers le développement et la mise à l’échelle de technologies et pratiques AIC avec l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Dans ce cadre, le CCAFS a mis en œuvre de 2019 à 2021, un projet de « développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance en Afrique de l’Ouest ».
Du 3 au 5 au novembre 2020, s’est tenu à Kaffrine au Sénégal, l’atelier des acteurs régionaux pour le développement du profil de risque climatique de la région de Kaffrine. L’atelier a été organisé dans le cadre du projet de « développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance en Afrique de l’Ouest », financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le CCAFS au Mali, Niger et Sénégal en partenariat avec les instituts de recherches agricoles nationaux (IER, INRAN, ISRA).
Le secteur agricole joue un rôle primordial au sein de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En tant que pilier de l’économie, il touche à la vie de la société à plusieurs niveaux, dans la mesure où les économies nationales et les emplois, les revenus et la sécurité alimentaire des populations en dépendent.
Face à la dégradation des ressources naturelles liée à la surexploitation, à la croissance démographique et au changement climatique, les services nationaux de vulgarisation en Tunisie nécessitent une révision de leurs priorités et une réforme de leurs modes de prestation de services.
La Tunisie cherche à réorienter ses politiques d'Aménagement et de conservation des eaux et des sols (ACES) afin qu'elles gagnent en efficacité, en s'appuyant sur des démarches participatives innovantes. Cette orientation s'inscrit dans des contextes ruraux souvent peu documentés où la dimension environnementale nécessite d'être objectivée. De plus, il existe peu d'espaces de dialogue et de concertation entre les principales catégories d'acteurs des espaces ruraux concernés.
L’érosion hydrique est une préoccupation agronomique, économique et environnementale importante en milieu semi-aride méditerranéen. Le choix de la méthode pour l’estimer dépend des données disponibles et des conditions de la zone d’étude. Cet article vise à quantifier et spatialiser l’érosion hydrique en utilisant l’équation universelle des pertes en sol (Universal Soil Loss Equation [USLE]) dans ses versions modifiée (Modified − MUSLE) et révisée (Revised − RUSLE) et couplées à un Système d’information géographique (SIG) : MUSLE-SIG et RUSLE-SIG.
Dans un contexte de rareté de l'eau, les pays de l’Afrique du Nord Ouest (NWA) consomment 70% de leurs ressources en eau renouvelables. La surexploitation des eaux souterraines, estimée à près de 50%, est devenue un défi majeur pour la conception et la mise en oeuvre de politiques durables d'allocation et de gestion de l'eau dans la région. Cette situation menace l'avenir de l'irrigation, où la contribution des eaux souterraines est déterminante : 100 % en Libye, 68 % en Tunisie, 54 % en Algérie.
Le principal défi des systèmes alimentaires africains à l’avenir sera de fournir de la nourriture à une population en croissance rapide dont les régimes alimentaires et les préférences alimentaires évoluent. Alors que la population européenne diminue, les consommateurs exigeant des aliments produits de manière écologiquement et socialement responsable, la population africaine va plus que doubler entre 2020 et 2050, la demande alimentaire augmentant encore plus en raison des changements alimentaires.