La crise liée au SARS-CoV2 (syndrome respiratoire aigu sévère–coronavirus 2) a donné lieu à une profusion de documents et webinaires sur la sécurité alimentaire au niveau international, ce qui tend à brouiller la compréhension des dynamiques à l’œuvre sur le terrain. Cet article se propose de faire le point sur la situation des secteurs agricole et agroalimentaire, à partir des informations relayées par un réseau d’experts du Cirad et de leurs partenaires dans une diversité de pays en Afrique subsaharienne.
On observe depuis les années 2000 la volonté des acteurs de la sécurité alimentaire de rapprocher résilience et sécurité alimentaire. Ce rapprochement n’apparaît cependant pas si évident au vu de la diversité d’éléments de langages utilisés pour les associer. Cet article vise donc à faire un état des lieux de l’association de ces notions, voire de leur intégration mutuelle. L’application de la résilience à la sécurité alimentaire met-elle en avant les mêmes dimensions que lorsqu’elle est appliquée aux systèmes socioécologiques ? Y aurait-il ainsi plusieurs concepts de résilience ?
Cet article présente une enquête menée dans le nord-ouest du Nicaragua, qui vise à comprendre comment les flux d’argent et d’aliments générés par les activités diversifiées et multilocalisées des familles agricoles interviennent dans l’accès aux aliments et dans la perception de la sécurité alimentaire. Dans la région d’étude, l’agriculture familiale est caractérisée par des conditions agro-écologiques difficiles et repose sur la production vivrière et l’élevage bovin.
Cet article présente et décrit le contenu d’une base de données construite à partir d’une enquête menée dans le gouvernorat de Sidi-Bouzid, situé dans le centre de la Tunisie. Sur ce territoire en transition, le secteur agricole, qui tient une place prédominante dans l’activité économique, est caractérisé par la diversité de ses exploitations, aussi bien sur le plan organisationnel (main-d’œuvre familiale ou salariée à dominante féminine) que technique (présence d’infrastructure d’irrigation, de culture sous-abri).
Ce document est le résultat d’un processus participatif ayant impliqué l’ensemble des parties prenantes dans la conduite de l’expérience pilote des champs écoles agropastoraux au Burkina Faso. Il constitue la synthèse des points de vue et des perceptions de différents acteurs institutionnels ayant participé activement à la réflexion critique de l’expérience.
Matrices de thèmes pour la formation des facilitateurs CEAP
Le Sénégal à l’instar des autres pays de la zone sahélienne est très vulnérable au changement climatique (CC). Cette vulnérabilité est liée à la dépendance de sa population rurale à une agriculture pluviale fragilisée par de multiples contraintes structurelles, notamment la variabilité interannuelle et inter-saisonnière des précipitations, la baisse de la fertilité des sols et les difficultés d’accès aux intrants et services agricoles (Albert et Springer, 2004).
Ce manuel est produit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet GCP/MLI/033/LDF "Intégration de la résilience climatique dans la production agricole pour la sécurité alimentaire en milieu rural au Mali". Le projet est exécuté grâce à la facilitation technique de la FAO et le financement du Fonds Mondial pour l’Environnement (FEM). Son objectif est de renforcer les capacités du secteur agricole à faire face au changement climatique en incorporant les préoccupations et les stratégies d’adaptation dans les initiatives de développement agricole au Mali.