Les relations entre, d’une part, la nature des droits et la disponibilité d’un titre de propriété, d’autre part, la stimulation du marché foncier, l’investissement ou la productivité des facteurs, restent objets de débats. Cette relation est explorée dans le cas de la politique foncière algérienne qui en 1983 ouvre la voie à la privatisation des terres du domaine privé de l’État. Cet article discute l’impact de cette politique en termes de marchandisation et d’usage productif de la terre, sur la base d’une enquête conduite dans la wilaya de Laghouat.
Les travaux portant sur l’inclusion des petits exploitants dans l’agriculture contractuelle dans le monde dressent des constats contradictoires. En Algérie, l’État a engagé en 2009 un programme d’appui à l’intégration des filières lait et tomate industrielle, en accordant des primes aux entreprises et aux agriculteurs qui s’engagent ensemble dans des contrats de commercialisation.
La sécurité alimentaire de l’Algérie est en grande partie dépendante de deux facteurs fortement impactés par la pandémie de la covid-19 : les finances publiques et le marché mondial des produits alimentaires. Le poids des importations dans la satisfaction des besoins alimentaires du pays témoigne de cette sensibilité aux perturbations du fonctionnement de ce marché mondial.
L’information agricole est l’élément instrumentant le quotidien de l’agriculteur. Mais, les nombreuses politiques agricoles mises en place au Cameroun n’ont pas toujours facilitées la diffusion et l’accès à l’information agricole. Les agriculteurs ruraux n’ont accès qu’à une infime quantité d’informations sur l’agriculture, malgré l’énorme corpus de connaissances existant dans les instituts de recherche, les universités, les offices et les bibliothèques. Fort de cela, il serait judicieux dans la présente étude, de faire un examen des besoins en information des agriculteurs de la Menoua.