Une grande majorité des polyculteurs éleveurs de l’ouest du Burkina Faso ont un projet d’élevage familial (PEF) en tête. Cependant, plus de la moitié des projets ne démarrent même pas. Parmi ceux mis en place, d’importantes faiblesses sont observées au niveau de la gestion de l’alimentation du bétail, ce qui compromet leur rentabilité économique. Cet article présente une démarche de conception et d’accompagnement de projet d’élevage familial (Capef) conduit en partenariat entre le producteur et un conseiller.
La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
Le Tuy, province de l'Ouest du Burkina Faso est une région soudanienne à forte pression démographique et pastorale où se posent avec acuité des problèmes de fertilité des sols. Face à la dégradation des ressources naturelles, opter vivre dans son milieu natal et s'assurer une bonne production agropastorale nécessite de la part des acteurs des actions concertées. Le projet Fertipartenaires aide les producteurs de cette province à se concerter, à réfléchir à leurs problèmes, proposer et expérimenter des solutions et les évaluer afin d'améliorer leur sécurité alimentaire.
Sustainable intensification (SI) is promoted as a rural development paradigm for sub-Saharan Africa. Achieving SI requires smallholder farmers to have access toinformation that is context-specific, increases their decision-making capacities, andadapts to changing environments. Current extension services often struggle toaddress these needs. New mobile phone-based services can help.
This policy brief shows how digital tools can help to ensure that public money for agricul-tural extension is spent wisely. Governments often fund offices, training centers, and the salaries of extension officers, but cannot eas-ily review the impacts of these expenditures. This is because the activities of extension agents are not monitored systematically. Ex-ension services rarely generate quantitative data on the effects of their work.
Agricultural extension in the Global South can benefit greatly from the use of modern information and communication technologies (ICT). Yet, despite two decades of promising experiences, this potential is not fully realized. Here, it is reviewed the relevant research literature to inform future investments into agricultural information services that harness the full potential of digital media.The study describes a recently emerging innovation agenda that is, in part, a response to the eventualfailure of many new agro-advisory initiatives.
Confrontés aux évolutions des enjeux et modèles de développement touchant les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, les organismes de recherche interrogent les méthodes d’évaluation des impacts liées aux activités de recherche. En effet les cadres méthodologiques conventionnels utilisés depuis les années 1950 ne répondent plus aux attentes sociétales et aux réalités de l’activité de recherche dans ce domaine.