En Afrique, 45% du territoire est situé dans des régions où l’agriculture pluviale est fragilisée par les sécheresses récurrentes. Au Burkina Faso, la dégradation des sols peut être limitée grâce à la technique du Zaï, technique manuelle traditionnelle très exigeante en main d’œuvre (300h/ha). La mécanisation de l'opération permet de passer à 40h/ha. L’amélioration de la technique touche aujourd’hui plusieurs centaines de fermes et d’artisans dans une vingtaine de villages du nord du Burkina Faso.
Cet article analyse un processus d’innovation dans la filière arachide au Sénégal entre 1999 et 2016. L’accent porte sur la mise en évidence des facteurs décisifs dans l’émergence d’un nouveau réseau de coopératives semencières au Sénégal sous l’impulsion de l’organisation de producteurs Asprodeb. L’analyse est basée sur la théorie du changement qui accorde une place importante aux relations entre les innovations techniques et leur contexte politique et social.
L’organisation de consultations sectorielles et multiacteurs a fait partie intégrante de la première phase du programme PAEPARD II, qui a couvert la période 2009-2013. Ces consultations se sont inscrites dans l’objectif général du programme, soit la réorientation de la collaboration scientifique et technique entre l’Afrique et l’Europe dans le domaine de la Recherche agricole pour le développement (RAD) afin de favoriser la mise en place de partenariats multi-acteurs orientés vers la demande et mutuellement bénéfiques.