Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs.
Les exigences du marché s’accentuent progressivement avec la mise en place de systèmes de normes et de certification destinés à garantir la santé du consommateur, le droit des travailleurs, et limiter les impacts négatifs sur l’environnement. La production d’ananas dans le nord du Costa Rica est plus particulièrement concernée par la loi américaine sur le bioterrorisme et les normes EUREPGAP issues du secteur privé européen.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
Les progrès scientifiques, les innovations techniques et l'application des technologies numériques peuvent contribuer à une transformation structurelle à grande échelle des systèmes alimentaires. Dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments et du contrôle des processus, comme dans d'autres domaines, le rythme du progrès technique est si rapide qu'il est difficile de savoir comment exploiter au maximum les outils qui en découlent et les réglementer.
La faim dans le monde s'est considérablement aggravée en 2020, ont déclaré aujourd'hui les Nations Unies – une aggravation qui est probablement liée en grande partie aux répercussions de la pandémie de COVID-19. On ne dispose pas encore d'une image complète de l'impact de la pandémie*, mais d'après un rapport établi conjointement par plusieurs organismes des Nations Unies, un dixième environ de la population mondiale – ce qui pourrait représenter jusqu'à 811 millions de personnes – était en situation de sous-alimentation en 2020.
Version abrégée de la publication phare de la FAO, L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2021, cette brochure contient les principaux messages et le contenu de la publication et est destiné aux médias, aux responsables politiques et au grand public