L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs.
Les exigences du marché s’accentuent progressivement avec la mise en place de systèmes de normes et de certification destinés à garantir la santé du consommateur, le droit des travailleurs, et limiter les impacts négatifs sur l’environnement. La production d’ananas dans le nord du Costa Rica est plus particulièrement concernée par la loi américaine sur le bioterrorisme et les normes EUREPGAP issues du secteur privé européen.
Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.
La remise en cause d'un modèle moderniste et productiviste en agriculture, bâti sur le développement des sciences et des techniques, se traduit par l'éclosion de formes originales de pratiques et de collectifs.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
Este trabajo de investigación busca entender cuáles son los factores institucionales y políticos que pueden impulsar o desincentivar la adopción de prácticas de adopción de prácticas agrícolas sostenibles adaptadas al clima (ASAC) por parte de los pequeños productores, en el caso de un país, Honduras, con una mirada tanto a nivel nacional como a nivel local.
Las Plataformas de Innovación para implementar una Agricultura Sostenible Adaptada al Clima (PIASAC) para los pequeños agricultores fue un proyecto que tenía como objetivo generar conocimientos y capacidades locales sobre cambio climático y construir opciones de adaptación de manera participativa. El proyecto se llevó a cabo en el municipio de Gracias, ubicado en el Corredor Seco de Honduras.
Innovation is often presented as one of the main catalysts for more sustainable and inclusive development. In the agricultural and food sectors, innovation is characterized not only by specificities arising from its relationship to nature, but also from the wide diversity of its stakeholders, ranging from farmers to consumers, and including intermediaries such as the research community and advisory services. Innovation emerges from interactions between these actors, who mobilize resources and produce knowledge in collaborative mechanisms in orderto generate changes.