Dans le contexte de crise économique et environnementale qui touche la filière banane à la Guadeloupe, l'objectif de cette contribution est d'engager une réflexion sur l'organisation d'acteurs à l'origine des innovations agro-écologiques. Nous interrogeons les dynamiques d’acteurs face aux crises et perturbations qui touchent l'agriculture antillaise, par le biais de l'organisation qu'ils mettent en place pour accompagner le changement.
Dans le contexte de crise économique et environnementale qui touche la filière banane à la Guadeloupe, l'objectif de cette contribution est d'engager une réflexion sur l'organisation d'acteurs à l'origine des innovations agro-écologiques. Nous interrogeons les dynamiques d’acteurs face aux crises et perturbations qui touchent l'agriculture antillaise, par le biais de l'organisation qu'ils mettent en place pour accompagner le changement.
Depuis plusieurs décennies, la canne et la banane, monocultures fortement dépendantes des intrants, façonnent le paysage guadeloupéen de manière binaire : canne au Nord et banane au Sud. Depuis quelques années la production de bananes est dans une situation difficile avec l’évolution rapide du cadre régle- mentaire et du fonctionnement du marché de la banane. Les planteurs et les organisations agricoles doivent réfléchir à une nouvelle orientation des itinéraires techniques conventionnels.
Les démarches participatives suscitent un intérêt grandissant en tant que pratiques de recherche en agriculture. Dans l'objectif de faciliter les échanges de pratiques entre chercheurs, cet article propose une grille d'analyse qui appréhende le processus de participation de façon globale et dynamique.
Le rôle important que jouent les petites exploitations agricoles dans le soutien des moyens de subsistance ruraux, la conservation de la biodiversité et le maintien des paysages traditionnels, des traditions rurales et du patrimoine culturel est largement reconnu. Néanmoins, ils passent souvent sous le radar des mécanismes de politique agricole, qui ont tendance à se concentrer sur les très grandes exploitations et les chaînes alimentaires pilotées à l’échelle mondiale.
Le principal défi des systèmes alimentaires africains à l’avenir sera de fournir de la nourriture à une population en croissance rapide dont les régimes alimentaires et les préférences alimentaires évoluent. Alors que la population européenne diminue, les consommateurs exigeant des aliments produits de manière écologiquement et socialement responsable, la population africaine va plus que doubler entre 2020 et 2050, la demande alimentaire augmentant encore plus en raison des changements alimentaires.
SALSA est un projet Horizon 2020 de l'UE qui visait à évaluer le rôle actuel et futur des petites exploitations agricoles et des petites entreprises alimentaires associées (fournisseurs, transformateurs, distributeurs) dans la réalisation d'une sécurité alimentaire et nutritionnelle (SNA) durable. SALSA a étudié de petites exploitations dans 30 régions de référence dans 20 pays : 25 régions (au niveau administratif dit NUTS3) en Europe et 5 régions en Afrique.
Les petites exploitations agricoles du nord de l’Europe côtoient certaines des exploitations les plus grandes – et dans certains cas, les plus industrialisées – de toute l’Europe.