The chapter is a part of the book Innovation platforms for agricultural development edited by Iddo Dror, Jean-Joseph Cadilhon, Marc Schut, Michael Misiko and Shreya Maheshwari. It introduces the background for the setting up of innovation platforms (IPs), initiation and function of the three IPs in Ethiopian highlands, innovation fund to support fodder development, the role of different actors in scaling up, outcomes and impact of the intervention, and lessons learned.
The relationship between motivation and participation in five agricultural research and development innovation platforms (IPs) in Africa’s Great Lakes Region is examined. We analyze data from surveys and in-depth interviews, and focus group discussions. Although farmers prioritized new knowledge and skills, these were not sufficient to consistently foster active participation. Anticipated economic (markets, income, and credit) and material (agricultural inputs) livelihood benefits did encourage active farmer participation.
Agricultural development interventions tend to favour men. Women do most of the work and receive fewer benefits. A starting point is to assess gender capacities to give momentum to the implementation of strategic interventions responding to the needs of both men and women. The gender capacity assessment tool is participatory; the process can be seen as a gender sensitization activity for partners; it helps to generate useful data for M&E of gender capacity development interventions; It provides the opportunity to design a strategic gender capacity development intervention.
Results from the gender capacity assessment shows, in general, that development and research organizations lack the knowledge and skills to integrate gender into their agricultural programs. Addressing gender-inequity in agriculture will require increased investment in skills and knowledge for value chain actors and enablers.
La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
La façon donc les organismes de recherche et d'appui aux agriculteurs participent aux processus de développement de l'agriculture et du monde rural fait l'objet de débats. Ceux-ci portent à la fois sur la compréhension des besoins réels des agriculteurs et sur les formes de coordination entre les différents acteurs de la production de connaissances traduisibles en actions. Nous proposons d'illustrer cette problématique à partir d'un programme de coopération franco-argentin Innovaciones, Desarrollo, Exploitationes Agropecuarias, Sociedad local (IDEAS), engagé en Argentine en 1995-1996.
Les politiques publiques en faveur du développement rural se matérialisent au travers d’instruments incitatifs, de règlements particuliers, ou encore par l’accompagnement des initiatives particulières. Ceux-ci répondent en général à la mise en place d’une stratégie nationale d’appui à une filière agricole. Dans le cas du quinoa cultivé au Chili, chaque région de production observe un développement propre.
L’agronomie s’interroge sur la façon de co-développer de nouvelles propositions techniques et organisationnelles pour améliorer la production et le niveau de vie des populations. La Recherche-Action en Partenariat (RAP) est une démarche de recherche qui associe les acteurs locaux à la construction d’innovations. Le caractère imprévisible des stratégies des acteurs et la nécessité d’atteindre les objectifs de la RAP incitent les chercheurs à mettre en place des dispositifs adaptés à la situation locale.
En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment.