Bien que l’appui apporté aux communautés rurales en matière de renforcement de la vulgarisation et de conseil, ait fait l’objet de nombreux débats ces dernières années, l’on sait peu de choses sur la façon de renforcer les capacités nécessaires dans les services de vulgarisation et de conseil (SVC), et sur le rôle que ces services jouent dans le système d’innovation agricole (SIA).
Ce guide est principalement destiné aux membres des services opérationnels des organismes de développement internationaux et régionaux et des administrations nationales qui sont chargés de concevoir et d’exécuter des projets de financement, ainsi qu’aux praticiens qui conçoivent des programmes thématiques et des programmes d’assistance technique.
L'article propose d'utiliser le concept de sécurisation alimentaire pour étudier les actions et processus qui améliorent une situation alimentaire, plutôt que celui de sécurité alimentaire qui se réfère avant tout à la satisfaction de besoins alimentaires. Dans une première partie, ces deux concepts sont précisés et discutés. La sécurité alimentaire est caractérisée selon plusieurs dimensions : disponibilités, conditions d'accès, qualités des aliments, stabilité, mais aussi objectifs sociaux et politiques.
Les « modèles d’entreprises inclusives » ont fait l’objet d’un regain d’intérêt ces dernières années, dans le cadre de débats plus généraux concernant l’accroissement des investissements agricoles dans les pays à faible revenu. Ce rapport se penche sur les coentreprises dans le secteur agricole sud-africain. L’expérience de l’Afrique du Sud présente des caractéristiques propres liées à son histoire et à son récent programme de réforme agraire. Les bénéficiaires de la réforme agraire se sont embarqués dans diverses coentreprises avec des partenaires commerciaux.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
Ce texte présente les premiers résultats d’une étude sur la contribution de groupes d’agriculteurs familiaux aux processus d’innovation dans trois municipes de la Paraíba (Brésil). L’objectif consistait à identifier le rôle des producteurs et de leurs organisations en matière d’introduction et d’adaptation de techniques agricoles.
L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques… Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants.
Les politiques publiques en faveur du développement rural se matérialisent au travers d’instruments incitatifs, de règlements particuliers, ou encore par l’accompagnement des initiatives particulières. Ceux-ci répondent en général à la mise en place d’une stratégie nationale d’appui à une filière agricole. Dans le cas du quinoa cultivé au Chili, chaque région de production observe un développement propre.
L’intégration de la conservation de la biodiversité à un développement durable est ici analysée pour la gestion de la zone tampon de la Réserve de biosphère du Parc du W. Trois gestions intentionnelles sont avancées pour anticiper une transition agraire et paysagère. Chacune d’elles s’appuie sur des capacités qui leur sont propres. Une gestion intégrée de type agro forestière est recommandée.
Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.