Grâce à la participation de près de 250 experts de tous les coins du monde, le colloque international sur la sécurité alimentaire et la nutrition à l’heure des changements climatiques (ci-après “colloque”) a mis en évidence l’importance des systèmes agricoles et alimentaires dans la lutte contre le changement climatique, et présenté des solutions concrètes et multisectorielles afin de faire face à cet enjeu mondial.
La dégradation accrue de la qualité des aliments est l'une des conséquences de l'industrialisation du secteur agricole et de l'agroalimentaire, processus qui a été intensifié par la globalisation et la conséquente ouverture des marchés aux produits étrangers concurrençant et fragilisant les entreprises et les petites fermes agricoles locales. Cet état de fait préoccupe aussi bien les agriculteurs que les consommateurs et n'a pas laissé indifférents les acteurs locaux qui s'investissent désormais pour des produits alimentaires de qualité et de proximité.
Le présent article porte sur la sécurisation alimentaire, c’est-à-dire qu’il s’intéresse aux processus par lesquels la sécurité alimentaire peut être atteinte ou, à tout le moins, améliorée. Plus spécifiquement, il s’intéresse à des initiatives agricoles cherchant à accroître la sécurité alimentaire en milieu rural. Pour ce faire, nous effectuons une analyse comparative de trois initiatives agricoles ayant vu le jour dans des milieux ruraux au Québec.
La maladie du covid-19 est devenue une pandémie qui a engendré une crise économique mondiale sans précédent. Cette crise a remis en cause la stabilité des équilibres assurant la sécurité alimentaire mondiale. Les modes de production et de consommation se trouvent aujourd’hui questionnés. Cette pandémie met en exergue les faiblesses et les inégalités existantes dans les systèmes de la santé ainsi que dans les systèmes agricoles et alimentaires.
Face à la crise mondiale causée par la pandémie de covid-19, les pays prennent des mesures.Les rayons des supermarchés restent approvisionnés pour le moment. Mais une crise pandémique prolongée pourrait rapidement mettre à mal les chaînes d’approvisionnement alimentaire, qui sont des réseaux complexes d’interactions entre exploitants, intrants agricoles, usines de transformation, services d’expédition, détaillants et bien d’autres.
Selon les évaluations de la FAO, à l’échelle de la planète, 45 pays, dont 34 en Afrique et 9 en Asie, ont besoin d’une aide alimentaire extérieure. Les conflits et les chocs météorologiques demeurent des facteurs critiques qui contribuent aux taux actuellement élevés d’insécurité alimentaire grave. Les effets de la pandémie de covid-19 ont exacerbé les vulnérabilités et accru les besoins humanitaires.
Six ans après l’adoption du Programme 2030, il est urgent de comprendre l’état d’avancement des ODD dans le monde vers l’élimination de la faim et de l'insécurité alimentaire, ainsi que pour la garantie d'une agriculture durable.
La faim dans le monde s'est considérablement aggravée en 2020, ont déclaré aujourd'hui les Nations Unies – une aggravation qui est probablement liée en grande partie aux répercussions de la pandémie de COVID-19. On ne dispose pas encore d'une image complète de l'impact de la pandémie*, mais d'après un rapport établi conjointement par plusieurs organismes des Nations Unies, un dixième environ de la population mondiale – ce qui pourrait représenter jusqu'à 811 millions de personnes – était en situation de sous-alimentation en 2020.
Version abrégée de la publication phare de la FAO, L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2021, cette brochure contient les principaux messages et le contenu de la publication et est destiné aux médias, aux responsables politiques et au grand public
La population mondiale atteindra probablement les neuf milliards de personnes d’ici le milieu du siècle. Selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il faudrait augmenter la production alimentaire de 60 pour cent pour les nourrir. Ces produits alimentaires supplémentaires devraient dans l’idéal être produits là où ils sont censés être consommés, c’està-dire dans les pays en développement. Pour y parvenir, ces pays doivent augmenter sensiblement leur production.