La nouvelle édition annuelle de Défis Sud propose un regard sur les agricultures, avec des faits, des chiffres et des prévisions. Face à l’augmentation de la population, au réchauffement climatique et à la perte de ressources naturelles, les solutions proposées pour répondre au défi de la sécurité alimentaire mondiale devraient davantage miser sur l’agriculture familiale et l’agroécologie.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Face aux limites du système agro-industriel productiviste, des résistances et des alternatives positives proposent de nouvelles façons de penser et de pratiquer l’agriculture.
Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
À l’occasion de l’année internationale des coopératives, le modèle coopératif est-il trop ou pas assez glorifié ? En pointant le rôle important des coopératives pour le développement social, ses valeurs de solidarité et d’autonomie, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé de mettre cette forme de mutualisation à l’honneur en 2012. Mais quels critères permettent de classer les coopératives au-dessus d’autres formes associatives ? Et les manières d’élaborer et de concevoir les coopératives sont-elles identiques au Sud et au Nord ?
L’agriculture a été au centre des préoccupations des différents régimes politiques du Burkina Faso, ce pays sahélien enclavé qui vit essentiellement de l’agriculture, pratiquée par 86 % de sa population active. Après 50 ans d’indépendance, les politiques et réformes mises en oeuvre n’ont pas produit tous les effets escomptés. Certes, elles ont buté sur des obstacles comme la démographie galopante, les aléas climatiques ainsi que l’analphabétisme du monde rural. Mais la plus grande difficulté a été, pendant des années, l’absence d’une vision claire.
Innovation is the process whereby individuals or organizations bring new or existing products, processes or ways of organization into use for the first time in a specific context. Innovation in agriculture cuts across all dimensions of the production cycle along the entire value chain - from crop, forestry, fishery or livestock production to the management of inputs and resources to market access. This book represents the proceedings of the first International Symposium on Agricultural Innovation for Family Farmers which FAO organized at its headquarters in Rome, on 21–23 November 2018.
The mergers of some of the world's largest agribusinesses have led to speculation about what sort of global citizens the new companies will become and whether vulnerable rural populations, especially smallholder men and women farmers, will be negatively impacted. As innovation leaders in the agriculture industry, these new companies will be expected to play key roles in finding solutions for major agricultural challenges facing the world today.
While education access has improved globally, gains are uneven, and development impacts driven by increases in education continue to be left on the table, especially in rural areas. Demand-driven extension and advisory services (EAS) – as a key institution educating rural people while providing agricultural advice and supplying inputs – have a critical role to play in bridging the education gap. This can help ensure that millions of young people successfully capitalise on opportunities in agriculture markets, as surveys in Rwanda and Uganda demonstrate.
A bilateral project between the Swiss Agency for Cooperation and Development (SDC) and the Nepalese government, which ran from 2016 to 2020 and covered 61 municipalities in provinces 1, 3 (Bagmati) and 6 (Karnali), with technical support from the Swiss NGO Helvetas, aimed to promote a multi-stakeholder approach to agricultural services in Nepal.