Dans le contexte des masses de données textuelles liées à l’agriculture aujourd’hui disponibles, leur indexation devient un enjeu crucial pour les organismes de recherche. Une manière d’indexer au mieux les documents consiste à en extraire la terminologie. Cet article explore l’utilisation et la combinaison de méthodologies de fouille de textes afin de mettre en exergue, puis de publier dans des systèmes d’open data, les termes les plus adaptés issus de documents.
La concertation semble en passe de devenir une norme en matière de gestion des ressources naturelles et de l'environnement. Pourtant, son impact reste difficile à caractériser, ce qui génère une forme de désenchantement auprès de ses promoteurs. Au cours d'un projet de recherche concertée à La Réunion, nous avons cherché à mieux comprendre comment la concertation influence l'écologie territoriale.
L’étude a contribué à améliorer la chaîne de valeur (CVA) maïs grain blanc grâce à des liens et relations plus structurés entre ses acteurs. L’Approche Recherche Intégrée pour le Développement a été utilisée à travers le suivi strict de toutes ses étapes pour installer une plateforme d’innovations dans la commune de Matéri et promouvoir les relations inter-acteurs. Les résultats de l’application de l’approche multi-acteurs ont fait ressortir le maïs grain blanc comme chaîne de valeur prioritaire dans la zone d’étude.
Cet article analyse un processus d’innovation dans la filière arachide au Sénégal entre 1999 et 2016. L’accent porte sur la mise en évidence des facteurs décisifs dans l’émergence d’un nouveau réseau de coopératives semencières au Sénégal sous l’impulsion de l’organisation de producteurs Asprodeb. L’analyse est basée sur la théorie du changement qui accorde une place importante aux relations entre les innovations techniques et leur contexte politique et social.
L’article analyse en quoi et comment la recherche peut être un vecteur de renforcement des dynamiques collectives des territoires par la méthode participative ImpresS (Impact des recherches au Sud). Celle-ci qualifie la façon dont la recherche accompagne les processus d’innovation et y contribue, et la façon dont elle renforce les actions collectives par la création de nouveaux espaces de dialogue et d’échanges entre les chercheurs et les parties prenantes d’un projet d’indication géographique (IG).
Dans plusieurs domaines des sciences sociales et humaines (éducation, communication, travail social, économie sociale, médecine communautaire, technologie rurale, et pratiques politiques et syndicales, entre autres), et même dans les sciences dites « dures », la recherche appartient de moins en moins à un monde à part de spécialistes éloignés du terrain. Ce type de recherches – recherche participative, recherche-action, recherche collaborative, recherche-formation – se caractérise par un processus de production des connaissances effectué de concert avec les acteurs de terrain.
Les démarches participatives suscitent un intérêt grandissant en tant que pratiques de recherche en agriculture. Dans l'objectif de faciliter les échanges de pratiques entre chercheurs, cet article propose une grille d'analyse qui appréhende le processus de participation de façon globale et dynamique.
Ce rapport final dresse le bilan des activités scientifiques engagées dans le cadre du projet Adap’Terr « L’adaptation au changement climatique : les défis d’une approche intégrée pour les territoires ? ». Ce volume de synthèse, présentant les principaux résultats, s’organise en trois parties. Une première partie précise certaines questions que posent pour l’aménagement et l’urbanisme l’action climatique locale, afin de développer un cadre conceptuel en mesure d’analyser les initiatives locales face au « problème climat ».
Les conventions locales peuvent être définies comme des accords légitimes négociés entre plusieurs parties prenantes (stakeholders) dans une perspective de régulation des ressources naturelles – en termes de contrôle, d’accès, d’appropriation, d’usage et d’exploitation – et de l’environnement. Au Sahel, bien qu’elles soient en vogue et jouissent davantage d’attention chez les décideurs, elles constituent des instruments encore peu exploités dans le contexte actuel de la décentralisation (Diallo, 2003).
Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.