La crise économique et sanitaire due à la Covid-19 interpelle les trajectoires de reconfiguration des systèmes alimentaires en République du Congo. Elle questionne la capacité des mesures de régulation prises par les pouvoirs publics et des stratégies d’adaptation des acteurs à induire des inflexions dans la gouvernance structurelle du système alimentaire du pays. L’article analyse les stratégies d’adaptation à la crise en mobilisant des données secondaires et des expériences d’accompagnement de politiques publiques agricoles et alimentaires conduites par les auteurs.
While vaccination campaigns against COVID-19 were launched worldwide, a drama has been unfolding in the Moroccan countryside. It has been marked, over the last couple of decades, by rapid agrarian transformation, manifestations of which have included expanding irrigation frontiers and the increasing growth of high-value crops. These dynamics rely strongly on female agricultural wageworkers. Although they earn low wages, their income is crucial and is used to care for loved ones by paying for school fees, rent, electricity, and medicines.
Le secteur agricole constitue une activité importante au Maroc, représentant 14 % du produit national brut et employant 40 % de la population active. Avec l’émergence de la pandémie de la Covid-19, il a été ébranlé par des incertitudes économiques et par la distanciation physique qui a accentué les contraintes du travail. Toutefois, l’agriculture s’est imposée comme une activité cruciale, puisqu’elle a continué à assurer l’approvisionnement alimentaire à des prix abordables.
Cet article présente une évaluation théorique de la performance urbaine des modèles alimentaires alternatifs dans la prise en charge des objectifs de développement durable (ODD) en vue d’améliorer la sécurité alimentaire urbaine. Elle concerne les modèles des systèmes alimentaires les plus relatés dans la littérature, à savoir le système alimentaire territorialisé (SAT), le City-Region Food System (CRFS) et le système alimentaire urbain intelligent (SAUI) en émergence.
Les démarches participatives suscitent un intérêt grandissant en tant que pratiques de recherche en agriculture. Dans l'objectif de faciliter les échanges de pratiques entre chercheurs, cet article propose une grille d'analyse qui appréhende le processus de participation de façon globale et dynamique.
Le développement territorial durable requiert des innovations aussi bien techniques, que sociales et institutionnelles. Favoriser ces innovations est l'objectif des récentes démarches d'ingénierie territoriale qui adaptent les processus d'innovation développés en entreprise. Dans cet article, la pertinence de cette orientation est discutée en s'appuyant sur les enseignements d'une recherche-action, menée dans un territoire « fragilisé » : l' « Alto Sertão du Piauí et du Pernambouco », dans le Nordeste brésilien.
Recent discourse in the field of participatory agricultural research has focused on how to blend vari- ous forms and intensities of stakeholder participation with quality agricultural science, moving beyond the simple ‘‘farmer-first’’ ideology of the 1980s and early 1990s.
Ethiopian agriculture is changing as new actors, relationships, and policies influence the ways in which small-scale, resource-poor farmers access and use information and knowledge in their agricultural production decisions. Although these changes suggest new opportunities for smallholders, too little is known about how changes will ultimately improve the wellbeing of smallholders in Ethiopia. The authors of this paper examine whether these changes are improving the ability of smallholders to innovate and thus improve their own welfare.
How effective are multi-stakeholder scenarios-building processes to bring diverse actors together and create a policy-making tool to support sustainable development and promote food security in the developing world under climate change? The effectiveness of a participatory scenario development process highlights the importance of “boundary work” that links actors and organizations involved in generating knowledge on the one hand, and practitioners and policymakers who take actions based on that knowledge on the other.
Efficient water allocation for sustainable irrigated agriculture has become a growing concern, especially in transboundary river basins where the competition between upstream and downstream countries is substantially increasing. In this paper, the Diyala basin, one of the most water-stressed basins shared between Iraq and Iran, was used as an example case study. The water-stress situation is projected to get worse in the foreseeable future, as climate change adversely altered runoff at a time when demand for water is witnessing remarkable growth.