Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure le premier secteur d’emploi au niveau mondial. Dans les pays en développement, là où 70% de la population reste liée aux activités agricoles, l’alimentation des familles dépend essentiellement de la production vivrière et des marchés locaux. Aujourd’hui, défendre l’agriculture familiale ne suffit plus.
Lancée par le président brésilien Lula au début des années 2000, Fome Zero est une stratégie globale de lutte contre la faim, intégrant un ensemble de programmes publics d’accès à l’alimentation, de soutien à l’agriculture familiale et de développement d’activités génératrices de revenus, le tout dans un cadre impliquant fortement la société civile. Grâce à Fome Zero, le Brésil est souvent montré comme le modèle à suivre en matière de politique publique de lutte contre la faim. Mais quels sont les aléas du copier-coller de ce modèle ?
Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
À l’occasion de l’année internationale des coopératives, le modèle coopératif est-il trop ou pas assez glorifié ? En pointant le rôle important des coopératives pour le développement social, ses valeurs de solidarité et d’autonomie, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé de mettre cette forme de mutualisation à l’honneur en 2012. Mais quels critères permettent de classer les coopératives au-dessus d’autres formes associatives ? Et les manières d’élaborer et de concevoir les coopératives sont-elles identiques au Sud et au Nord ?
From the Maya to modern times, beekeeping has been a much respected rural activity in Guatemala. Then in recent years, production increased and a national association was formed. But internal disagreements soon saw a fall in production and sales. Then thanks to CDAIS, producers across the country asked for and were given, a new space to gather. And there they rediscovered their common interests and goals, and have re-established their original organization, to excellent effect.
El 5 de mayo de 2018, la Asociación para el Desarrollo Integral del Altiplano se estableció formalmente, y los agricultores de aguacate celebraron. “Hoy, estamos muy contentos de haber consolidado nuestro consorcio de ocho asociaciones de productores de diferentes municipios de Sololá”, explica Don Andrés, líder de la comunidad y agricultor de por vida. “Los agricultores de San Andrés Semetabaj y otras comunidades alrededor del Lago de Atitlán comenzaron a hablar sobre el cultivo de una nueva variedad de aguacate hace algún tiempo.
On 5 May 2018, the Association for Integrated Development of the Altiplano became formally established, and avocado farmers celebrated. “Today, we are so happy to have consolidated our consortium of eight producer associations from different municipalities in Sololá” explains Don Andrés, community leader and lifelong farmer. “Farmers from San Andrés Semetabaj and other communities around Lake Atitlán began to talk about growing a new variety of avocado some time ago. But since the CDAIS project came, so many things have changed.
“Before, people were not really interested” says Lionel Ozorio, president of the ATESCATEL seed cooperative, “but the CDAIS project has helped to bring people together and now we see much more buy-in.” This innovation partnership is building key functional capacities amongst producer associations, and now, bringing other stakeholders onboard to help improve nutritional security through innovative approaches in promoting a new bean variety with increased production potential and nutritional content.
Descendu des hauts plateaux andins pour arriver dans nos assiettes, le quinoa est entré dans le jeu économique où l’offre, la demande et le prix forment un cadre triangulaire aux paradoxes multiples.
On ne peut pas s’intéresser au monde rural sans parler des organisations paysannes (OP). Acteurs clés du développement rural, les OP sont des maillons importants entre le paysan et SOS Faim. Dans ce numéro, nous nous intéressons aux OP africaines car en Amérique latine, les regroupements de producteurs se manifestent davantage sous la forme de coopératives.