La population mondiale atteindra probablement les neuf milliards de personnes d’ici le milieu du siècle. Selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il faudrait augmenter la production alimentaire de 60 pour cent pour les nourrir. Ces produits alimentaires supplémentaires devraient dans l’idéal être produits là où ils sont censés être consommés, c’està-dire dans les pays en développement. Pour y parvenir, ces pays doivent augmenter sensiblement leur production.
Ce guide pratique s'adresse aux députés et aux conseillers parlementaires, qui sont considérés comme des «agents de changement». Il donne une vue d’ensemble exhaustive et systématique du rôle que les parlementaires peuvent jouer dans la création d’«environnements favorables» fiables, cohérents et transparents dans les différents domaines liés à l'investissement dans les systèmes agricoles et alimentaires.
La notion de service écosystémique est devenue incontournable dans les discours institutionnels et académiques en dépit des controverses et des critiques. Initialement portée par les acteurs de la conservation de la biodiversité, elle connaît depuis plusieurs années un déploiement dans les milieux agricoles. Si l’idée selon laquelle les fonctionnalités des écosystèmes sont déterminantes dans la production agricole n’est pas nouvelle, cette notion permet de mettre en évidence les nouveaux enjeux liés aux changements climatiques et aux besoins alimentaires croissants.
Le rapport est construit en trois parties : • la première partie traite de l’adaptation des agricultures familiales aux changements climatiques et des conditions de l’adaptation ; • la seconde partie aborde la place de l’adaptation des agricultures familiales dans les politiques publiques ; • la troisième partie propose un certain nombre de recommandations en vue d’une meilleure intégration de cette question dans les politiques publiques. Une présentation des trois études de cas-pays est par ailleurs proposée en annexe.
La capacité de la région Proche-Orient et Afrique du Nord à réaliser des avancées majeures dans la concrétisation du deuxième Objectif de développement durable (ODD 2) dépendra, dans une large mesure, de la gestion durable des ressources en eau pour l’agriculture et de l’adaptation au changement climatique. La transformation agricole dans cette partie du monde a suivi une trajectoire particulière ayant conduit à un déséquilibre entre le développement agricole rural et urbain, qui se manifeste de manière très visible dans les systèmes de production alimentaire.
Des changements dans les agendas des politiques publiques des Comités Nationaux de l’Agriculture Familiale des Philippines, du Honduras, du Burkina Faso et du Sénégal seront soutenus techniquement et économiquement. La création d’un nouveau Comité au Tchad sera également appuyée.
Le principal message qui est ressorti de la consultation est que l'agriculture familiale apportait une contribution cruciale aux secteurs agricole et halieutique et à la sécurité alimentaire de la région et, qu'à ce titre, les mesures de soutien de cette activité devaient faire partie intégrante de toutes les stratégies de développement de l'agriculture et de sécurité alimentaire.
Ce document présente la position de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Forum mondial pour le conseil rural (GFRAS) sur la place actuelle des services de vulgarisation et de conseil agricole et sur les chemins qu’elle devra suivre à l’avenir. Les résultats présentés dans le document sont destinés à mieux situer la vulgarisation compte tenu de l’avenir de la recherche agricole en faveur du développement.