La population mondiale atteindra probablement les neuf milliards de personnes d’ici le milieu du siècle. Selon les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il faudrait augmenter la production alimentaire de 60 pour cent pour les nourrir. Ces produits alimentaires supplémentaires devraient dans l’idéal être produits là où ils sont censés être consommés, c’està-dire dans les pays en développement. Pour y parvenir, ces pays doivent augmenter sensiblement leur production.
Le programme de la GIZ intitulé « Amélioration des conditions-cadres dans le secteur privé et financier (ProEcon) » vise à promouvoir le développement économique au Zimbabwe. Parmi les projets conçus à cet effet figure la promotion des cycles économiques en milieu rural. Se fondant sur l’agriculture contractuelle comme instrument efficace, le projet ProEcon appuie l’intégration des petits exploitants agricoles dans les chaines de valeur, l’objectif étant d’augmenter leurs possibilités de revenu.
La conférence du programme mondial de SEWOH (Initiative spéciale "Un seul monde sans faim") Programme mondial "Sécurité alimentaire et nutritionnelle, renforcement de la résilience" au Bénin a été consacrée à la promotion des changes et de la coopération Sud-Sud.
Le projet fait partie de l’initiative spéciale du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) " Un seul monde sans faim". Les projets de ladite initiative spéciale contribuent la réduction de l’extrême pauvreté et la faim par la mise en place, dans le monde, de plusieurs projets globaux touchant différents secteurs. Les thèmes visés sont la sécurité alimentaire, la nutrition et la résilience.
Avec le GIZ Programme Mondial Sécurité Alimentaire et Renforcement de la Résilience, l'Allemagne apporte une contribution significative aux objectifs de développement durable (en particulier la SDG 2 - "faim zéro"). Le programme vise à améliorer durablement la nutrition et la résilience des personnes - en particulier des femmes et des enfants. Pour y parvenir, le Programme Mondial combine des mesures de différents secteurs, par exemple l'agriculture, la santé, la sécurité sociale et le WASH (Water, Sanitation, Hygiene).
L’objectif général du projet est d’améliorer la résilience de la population rurale face à l’insécurité alimentaire en augmentant leur revenu à travers la promotion des chaînes de valeur. La GIZ contribue au développement économique dans les régions Androy, Anosy et Atsimo Atsinanana et vise surtout à intégrer des ménages vulnérables dans ces chaînes, notamment les ménages dirigés par les femmes. La GIZ sélectionne des filières à haut potentiel et souhaite les adapter aux changements climatiques.
Les populations africaines font partie des plus vulnérables face au changement climatique, du fait de leurs situations géographiques et économiques. Dans certaines régions du continent, où la variabilité climatique actuelle limite déjà la production agricole, le changement climatique pourrait l’inhiber complètement en l’absence de mesures pour adapter les systèmes agraires existants aux nouveaux contextes. Les paysans, qui représentent 70 à 80 % des agriculteurs en Afrique, seront très certainement les plus vulnérables face au changement climatique.
La seconde conférence triennale du Forum Global de la Recherche Agricole s’est tenue à Dakar, Sénégal du 22 au 24 mai 2003 (GFAR 2003). Le thème de la conférence était Recherche agricole et innovation rurale au service du développement durable. Le sujet de la conférence était de circonstance en raison de l’attention actuelle du monde sur les questions liées au développement durable et à la recherche en matière d’innovation des processus.
Les enjeux liés au changement climatique et à la sécurité alimentaire confortent la nécessité de mettre au point des démarches de conception/évaluation de systèmes durables, qu’il s’agisse d’améliorer les situations existantes ou d’imaginer de nouvelles voies de développement. En régions chaudes, l’élevage remplit aussi des fonctions non productives et doit s’adapter aux aléas et incertitudes.
C’est en 1954 que les paysans de la Commune rurale de l’Imanan, située dans l’Ouest du Niger, ont commencé la culture de pomme de terre. Partie d’une simple culture d’appoint associée à d’autres spéculations, la production de pomme de terre fait maintenant partie intégrante des systèmes de productions locaux. C’est la principale stratégie adaptative des paysans pour faire face aux crises alimentaires.