La «Note d'Orientation sur l'Opérationnalisation» récapitule brièvement les fondements conceptuels et les principes du Cadre commun de travail pour le renforcement des capacités des systèmes d'innovation agricole et fournit également un guide détaillé de l'opérationnalisation de l'approche à Double Entrée du renforcement des capacités (RC) pour les systèmes d'innovation agricole (SIA). Le document offre aussi une stratégie de suivi et d'évaluation ainsi qu'une Boîte à Outils d'outils sélectionnés qui peuvent être utiles aux différentes étapes du RC pour les SIA.
Le volume «Fondements conceptuels» illustre les fondements conceptuels sous-tendant l’approche et l’opérationnalisation du renforcement des capacités (RC) des systèmes d'innovation agricole (SIA).
L'objectif du Cadre Commun de la TAP est de promouvoir une meilleure cohérence et un impact plus fort du RC en soutien aux SIA sous les tropiques. Développé en 2015 à travers un processus hautement participatif, il a été convenu que le Cadre devrait fournir des bases conceptuelles et des indications pratiques.
Une analyse de trajectoires d’innovations agricoles au Bénin observées dans la longue durée permet d’en identifier les facteurs de diffusion à grande échelle. Beaucoup d’innovations passent inaperçues sur de longs tronçons de leur trajectoire, étant endogènes ou impliquant des acteurs non « conventionnels » et pas d’organisations de recherche. Les innovations qui passent à grande échelle sont en fait des faisceaux d’innovations technologiques, institutionnelles ou organisationnelles qui s’enchaînent les unes en réponse aux contraintes des autres.
Une grande majorité des polyculteurs éleveurs de l’ouest du Burkina Faso ont un projet d’élevage familial (PEF) en tête. Cependant, plus de la moitié des projets ne démarrent même pas. Parmi ceux mis en place, d’importantes faiblesses sont observées au niveau de la gestion de l’alimentation du bétail, ce qui compromet leur rentabilité économique. Cet article présente une démarche de conception et d’accompagnement de projet d’élevage familial (Capef) conduit en partenariat entre le producteur et un conseiller.
Les « modèles d’entreprises inclusives » ont fait l’objet d’un regain d’intérêt ces dernières années, dans le cadre de débats plus généraux concernant l’accroissement des investissements agricoles dans les pays à faible revenu. Ce rapport se penche sur les coentreprises dans le secteur agricole sud-africain. L’expérience de l’Afrique du Sud présente des caractéristiques propres liées à son histoire et à son récent programme de réforme agraire. Les bénéficiaires de la réforme agraire se sont embarqués dans diverses coentreprises avec des partenaires commerciaux.
La façon donc les organismes de recherche et d'appui aux agriculteurs participent aux processus de développement de l'agriculture et du monde rural fait l'objet de débats. Ceux-ci portent à la fois sur la compréhension des besoins réels des agriculteurs et sur les formes de coordination entre les différents acteurs de la production de connaissances traduisibles en actions. Nous proposons d'illustrer cette problématique à partir d'un programme de coopération franco-argentin Innovaciones, Desarrollo, Exploitationes Agropecuarias, Sociedad local (IDEAS), engagé en Argentine en 1995-1996.
Le Tuy, province de l'Ouest du Burkina Faso est une région soudanienne à forte pression démographique et pastorale où se posent avec acuité des problèmes de fertilité des sols. Face à la dégradation des ressources naturelles, opter vivre dans son milieu natal et s'assurer une bonne production agropastorale nécessite de la part des acteurs des actions concertées. Le projet Fertipartenaires aide les producteurs de cette province à se concerter, à réfléchir à leurs problèmes, proposer et expérimenter des solutions et les évaluer afin d'améliorer leur sécurité alimentaire.
Ce texte présente les premiers résultats d’une étude sur la contribution de groupes d’agriculteurs familiaux aux processus d’innovation dans trois municipes de la Paraíba (Brésil). L’objectif consistait à identifier le rôle des producteurs et de leurs organisations en matière d’introduction et d’adaptation de techniques agricoles.
Depuis plusieurs décennies, les pays de l’Afrique de l’Ouest se sont investis dans le développement et la diffusion des innovations agricoles dans le but d’accroître la productivité agricole et la production vivrière en particulier. Plusieurs mécanismes et approches ont été développés à cet effet en vue d’une utilisation efficace de ces innovations agricoles par les producteurs.
La production et la commercialisation de lait en Afrique de l’Ouest fait partie intégrante de l’économie et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux. La filière présente des potentiels de croissance certains avec un cheptel important, un secteur de la transformation dynamique et des débouchés en forte augmentation du fait de la croissance démographique et de l’urbanisation. Cette filière lait local est cependant aux prises à de nombreuses difficultés internes qui limitent fortement son développement.