L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
Les politiques d'innovation dans les filières agricoles en Côte d'Ivoire depuis 2011 reposent sur la création d'un dispositif de transferts technologiques qualifié de "Plateformes d'Innovation", pour introduire des plants de variétés et d'hybrides améliorés. Cet article s'intéresse particulièrement aux conséquences des "Plateformes d'Innovation Banane Plantain" (PIP) dans la réorientation des choix technologiques locaux. Il interroge leurs résultats sur l'amélioration de l'indépendance alimentaire.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
Dans le contexte de crise économique et environnementale qui touche la filière banane à la Guadeloupe, l'objectif de cette contribution est d'engager une réflexion sur l'organisation d'acteurs à l'origine des innovations agro-écologiques. Nous interrogeons les dynamiques d’acteurs face aux crises et perturbations qui touchent l'agriculture antillaise, par le biais de l'organisation qu'ils mettent en place pour accompagner le changement.
Depuis plusieurs décennies, la canne et la banane, monocultures fortement dépendantes des intrants, façonnent le paysage guadeloupéen de manière binaire : canne au Nord et banane au Sud. Depuis quelques années la production de bananes est dans une situation difficile avec l’évolution rapide du cadre régle- mentaire et du fonctionnement du marché de la banane. Les planteurs et les organisations agricoles doivent réfléchir à une nouvelle orientation des itinéraires techniques conventionnels.
L'article propose d'utiliser le concept de sécurisation alimentaire pour étudier les actions et processus qui améliorent une situation alimentaire, plutôt que celui de sécurité alimentaire qui se réfère avant tout à la satisfaction de besoins alimentaires. Dans une première partie, ces deux concepts sont précisés et discutés. La sécurité alimentaire est caractérisée selon plusieurs dimensions : disponibilités, conditions d'accès, qualités des aliments, stabilité, mais aussi objectifs sociaux et politiques.
he purpose of this paper is twofold: first, to take stock of the current state of knowledge about inclusive value-chain development (VCD) in the context of international agricultural research; and second, to draw out the implications for future research and action.
This paper is based on a review of recent research papers authored by professionals affiliated with international agricultural research centers and their partners in Africa, Asia, and Latin America.
Although much has been written on how to implement and facilitate innovation platforms efficiently, few studies support ex-ante appraisal of when and for what purpose innovation platforms provide an appropriate mechanism for achieving development outcomes, and what kinds of human and financial resource investments and enabling environments are required. Without these insights, innovation platforms run the risk of being promoted as a panacea for all problems in the agricultural sector.
Este artículo analiza algunos conceptos sobre el desarrollo de cadenas de valor como un tipo de intervención que promueve el crecimiento agrícola y apunta a mejorar los ingresos de los productores mediante el fortalecimiento de los vínculos entre las empresas y los pequeños productores.
The development community has shown increasing interest in the potential of innovation systems and value chain development approaches for reducing poverty and stimulating greater gender equity in rural areas. Nevertheless, there is a shortage of systematic knowledge on how such approaches have been implemented in different contexts, the main challenges in their application, and how they can be scaled to enable large numbers of poor people to benefit from participation in value chains.