Les conséquences sur les territoires des changements climatiques d’origine anthropique sont variables dans leurs expressions comme dans leurs effets, et les territoires sont inégaux face à ces variations climatiques en termes d’exposition aux effets (fonction de facteurs physiques, sociaux, économiques, culturels, politiques, etc.) comme en termes de capacité de réponse (capacité d’appréhension, d’anticipation, de réparation, etc.).
Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d'Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l'ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l'évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l'Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
L’enjeu environnemental pour les territoires croît de façon exponentielle depuis une décennie. Les décideurs politiques s’emparent de cette mouvance et favorisent des actions qui entrent dans le projet dit durable. La Région Île-de-France choisit en partie de baser son développement territorial sur l’idéologie de l’« urban greening ». Elle met en œuvre des actions pour devenir la première Écorégion d’Europe d’ici une demi-douzaine d’années et, pour ce, favorise les mesures agro-environnementales. Un des piliers de ce développement est l’agriculture biologique.
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
This paper identifies market failures that limit agricultural R&D for Africa and other resource-poor environments, and proposes a way to complement existing institutions with cash prizes for the dissemination of successful new technologies adopted by low-income farmers. The proposed prize institution would use agronomic experiments and farm surveys to document the value of innovations after their initial diffusion, and offer payments in proportion to estimated social benefits in target regions.
This paper discusses the challenges and determinants of agro-operations and innovation initiatives in developing countries. With particular reference to the Caribbean region, available country statistics and data are analysed. A generic model of collaborative innovation for agriculture that stresses collaboration among the stakeholders (government, knowledge institutions, public and private firms and others) is described.
Public–private partnerships that aim at the development of innovations have gained increasing attention from governments, public research and private companies, because they enable partners to draw from complementary resources and profit from synergy and joint learning. This article develops arguments for when partnerships should form and compares them with experiences in real partnership cases in Latin America.
This study describes the evolving context and organisational linkages in the agricultural innovation system of Azerbaijan and suggests ways to promote effective organisational ties for the development, distribution and use of new or improved information and knowledge related to agriculture. Graph-theoretic principles and concepts are employed to assess the existing organisational linkages vital for agricultural innovations.
This study introduces a framework for managing information flow in innovation systems. An organisation's capacity to receive information, to share it with others and to learn from it is assumed to be the key factor that shapes the flow patterns and, hence, the performance of the innovation system concerned. The framework is applied to characterise the information structure underlying the agricultural innovation system of Azerbaijan and to develop an information strategy for the system to accelerate the information flow.