This project report from Wageningen UR (as a contribution to the CGIAR Humid Tropics research program) examines critical issues for reflection when designing and implementing research for development in innovation platforms’. The current document therefore aims to increase awareness about the complexity of research in innovation. The underlying idea is that innovation platforms can facilitate institutional changes and support system innovations through increased interaction, negotiation and learning between stakeholders, including (new) roles of research(ers).
Innovation Platforms (IPs) are seen as a promising vehicle to foster a paradigm shift in agricultural research for development (AR4D). By facilitating interaction, negotiation and collective action between farmers, researchers and other stakeholders, IPs can contribute to more integrated, systemic innovation that is essential for achieving agricultural development impacts. However, successful implementation of IPs requires institutional change within AR4D establishments.
Grants for agricultural innovation are common but grant funds specifically targeted to smallholder farmers remain relatively rare. Nevertheless, they are receiving increasing recognition as a promising venue for agricultural innovation. They stimulate smallholders to experiment with improved practices, to become proactive and to engage with research and extension providers. The systematic review covered three modalities of disbursing these grants to smallholder farmers and their organisations: vouchers, competitive grants and farmer-led innovation support funds.
An innovation platform is a space for learning and change. It is a group of individuals (who often represent organizations) with different backgrounds and interests: farmers, traders, food processors, researchers, government officials etc. The members come together to diagnose problems, identify opportunities and find ways to achieve their goals. They may design and implement activities as a platform, or coordinate activities by individual members. This brief explains what innovation platforms are and how they work, and it describes some of their advantages and limitations.
The international workshop on Agricultural Innovation Systems in Africa (AISA) was held in Nairobi, Kenya, on 29–31 May 2013. Its main objectives were to learn jointly about agricultural innovation processes and systems in Africa, identify policy implications and develop policy messages, and explore perspectives for collaborative action research on smallholder agricultural innovation.The workshop focused on sharing experiences in trying to understand and strengthen multi-stakeholder innovation processes and the role of smallholders in innovation, and identifying and discussing priorities an
Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques… Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants.
Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs.