Ce document fait le bilan du projet de recherche-action Agora dédié au renforcement de la gouvernance de services publics dans des communes du Bénin, du Burkina Faso et du Mali. Mené par Cités Unies France, le Gret, le Laboratoire Citoyennetés et plusieurs partenaires locaux de 2011 à 2014, Agora a couplé des phases de recherche, d’animation et d’apprentissage à la concertation entre les opérateurs, élus, agents de services techniques et usagers. Il se caractérise par la participation effective d’une équipe de chercheurs au dispositif de concertation.
Ce guide s’adresse aux professionnels du monde rural, et au-delà, aux professionnels du développement (ONG d’appui, groupements, organisations paysannes, etc.) qui mettent en place et animent des services d’information. Le rôle de l'information est déterminant dans la pratique professionnelle. Elle est nécessaire au renforcement des connaissances et des compétences des acteurs, comme aide à l'action, à l'innovation et à la résolution des problèmes. Pour cela, elle doit être opérationnelle, pratique et directement utilisable.
Ce guide est né d’une demande de paysans africains qui souhaitaient s’engager dans des pratiques agricoles plus respectueuses de leur environnement et plus durables. Il a été conçu comme un outil d’accompagnement destiné à tous les paysans et techniciens souhaitant développer l’agroécologie et l’agroforesterie en zone tropicale humide. Après un rapide rappel du contexte et des enjeux actuels de l’agroécologie, il fournit des informations techniques, issues de l’expérience de quatre « terrains » (République démocratique du Congo, Myanmar, Cambodge et Inde).
Cet étude se fonde sur une expérience récente du développement de filières commerciales approvisionnées par des forêts naturelles de bambou dans les montagnes de la province nord de Huaphan, au Laos. Il illustre comment, dans un régime centralisé à parti unique encore réticent à reconnaître les droits et capacités des villageois et de la société civile à créer leurs propres organisations, il est possible de déboucher sur la construction de nouveaux communs.
La production et la commercialisation de lait en Afrique de l’Ouest fait partie intégrante de l’économie et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux. La filière présente des potentiels de croissance certains avec un cheptel important, un secteur de la transformation dynamique et des débouchés en forte augmentation du fait de la croissance démographique et de l’urbanisation. Cette filière lait local est cependant aux prises à de nombreuses difficultés internes qui limitent fortement son développement.
Les démarches de développement local sont assez standardisées : à partir d'un diagnostic territorial, on met en oeuvre un appui technique et financier aux organisations locales, pour la réalisation de projets dont elles assureront la gestion. Mais les organisations locales sont de nature variée, toutes n'ont pas forcément envie de gérer les équipements qu'elles demandent ; ceux-ci sont plus ou moins complexes à gérer et certains relèvent des prérogatives communales. Enfin, le diagnostic initial dépend de la logique d'ensemble de l'action.
The frequency and severity of uncertain rainfall and climate extremes are projected to increase across many parts of the world. Access to rainfall forecasting information becomes an essential and critical resource that smallholder farmers should use to take advantage of good rains and avoid its adverse effects. In many smallholder farming communities, the reliability and accuracy of the scientific information is questionable and therefore not adequately used to make informed farming decisions.
This chapter aims to shed light on the broad debate surrounding when and why farmers adopt agricultural innovations, especially in the context of multi-stakeholder platforms (MSP) seeking to scale climate-smart agriculture (CSA) practices. No research has yet tested the hypothesis that farmer entrepreneurship—defined as the innovative use of agricultural resources to create opportunities for value creation—may facilitate the adoption of CSA practices. This study is intended to fill that information gap.
Strengthening the abilities of smallholder farmers in developing countries, particularly women farmers, to produce for both home and the market is currently a development priority. In many contexts, ownership of assets is strongly gendered, reflecting existing gender norms and limiting women’s ability to invest in more profitable livelihood strategies such as market-oriented agriculture. Yet the intersection between women’s asset endowments and their ability to participate in and benefit from agricultural interventions receives minimal attention.
Smallholders have begun to take advantage of a growing pool of investment in climate change mitigation. Meanwhile, early movers in this area are working to develop innovative models that will allow projects to be financially sustainable and scalable while benefiting local actors. This study focuses on two of these projects in East Africa, managed by Vi Agroforestry in Kenya and ECOTRUST in Uganda. They engaged in a participatory action research process to identify ways that local actors could take on expanded roles within the projects