En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
Du fait de leur transversalité et de leur objet, l'évaluation des politiques de développement territorial ne peut pas s'appuyer sur les outils utilisés pour évaluer les politiques sectorielles. Les questions procédurales sont très largement dominantes, les dispositifs portant essentiellement sur la gouvernance et la coordination. Pour évaluer une démarche procédurale, il convient de préciser le référentiel d’évaluation à la fois en termes du quoi et du comment évaluer.
Le sud du Brésil qui possède un bon potentiel naturel en raison de son climat chaud et humide et de son relief favorable est voué principalement à l’élevage et aux cultures de soja, de riz et de maïs. Cette région, comme d’autres au Brésil, participe à la production de denrées agricoles pour le marché national et international. Elle est ainsi soumise à l’intensification des pratiques dont les impacts sur l’environnement sont notoires. L’étude concerne plus particulièrement le bassin versant de l’Ibicuí (46 800 km²), situé dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
The purpose of the TATA-BOX project was to develop a toolbox to support local stakeholders in the design of an agroecological transition at local level. A participatory process based on existing conceptual and methodological frameworks was developed for the design of new configurations of stakeholders and resource systems in the farming systems, supply-chains and natural resources management that were to form a new agroecological territorial system. This process, presented here, was adapted and tested on two adjacent territories in south-western France.
This book presents feedback from the ‘Territorial Agroecological Transition in Action’- TATA-BOX research project, which was devoted to these specific issues. The multidisciplinary and multi-organisation research team steered a four-year action-research process in two territories of France.
This book presents:
Although many agronomic researchers currently focus on designing and developing decision support systems, they rarely discuss the methodological implications of such work. In this paper, with the examples of two decision support systems, we propose methodological elements for conducting the participatory design of such tools. The authors proposition aims at building dialogue between designers and users but also between humans, tools and work situations.
For farmers, the transition towards agroecology implies redesigning both their production system and their commercialisation system. To engage in this type of transition, they need to develop new knowledge on practices adapted to local conditions, which will involve new actors in their network. This chapter explores the role of actors’ networks in the agroecological transition of farmers, with a particular focus on farming practices and modes of commercialisation.
Innovation policies are considered the long-term strategy to overcome the present systemic crisis. But this crisis is questioning such policies, their presuppositions and institutional arrangements. This questioning includes the Triple Helix theory and its impact on research and innovation policies. The goal is to examine how this theory can respond to theoretical and practical challenges, how the theory needs to evolve in order to fit the present context.
Citizen science is the involvement of citizens, such as farmers, in the research process. Citizen science has become increasingly popular recently, supported by the proliferation of mobile communication technologies such as smartphones. However, citizen science methodologies have not yet been widely adopted in agricultural research. Here, was conducted an online survey with 57 British and French farmers in 2014.