This paper outlines key areas of intervention that are identified as the core of FAO's strategy on strengthening Agricultural Innovation Systems (AIS) across multiple areas of work (e.g. research and extension, agroecology, biotechnology, green jobs, resourcing etc.) for achieving sustainable rural development.
This paper is the Report of the 25th Session of the Committee on Agriculture (COAG), held in Rome on 26-30 September 2016.
The Committee on Agriculture is one of FAO’s Governing Bodies providing overall policy and regulatory guidance on issues relating to agriculture, livestock, food safety, nutrition, rural development and natural resource management. Established in 1971, the Committee has over 100 Member Nations and generally meets every two years, but may hold additional sessions if needed.
Global agriculture will face multiple challenges over the coming decades. It must produce more food to feed an increasingly affluent and growing world population that will demand a more diverse diet, contribute to overall development and poverty alleviation in many developing countries, confront increased competition for alternative uses of finite land and water resources, adapt to climate change, and contribute to preserving biodiversity and restoring fragile ecosystems.
L’agriculture familiale est de loin la forme d’agriculture la plus répandue au monde, tant dans les pays développés que dans les pays en développement. Elle représente la principale source d’emplois dans le monde. C’est bien plus qu’une simple modalité de production alimentaire. C’est un mode de vie.
La FAO a adopté une approche multidimensionnelle pour aider les exploitants familiaux pauvres à faire face aux difficultés qu’ils rencontrent au quotidien et renforcer leur capacité de création de revenus, afin de réduire la pauvreté rurale.
La plupart des personnes pauvres et qui souffrent de la faim, dans le monde, sont des ruraux qui tirent un maigre revenu de l’agriculture. En 2010, sur les 1,2 milliard de personnes extrêmement pauvres, quelque 900 millions vivait en milieu rural. Environ 750 millions de ces personnes travaillaient dans l’agriculture, généralement comme petits exploitants familiaux (Olinto et al., 2013). On estime que 200 millions de ruraux pauvres pourraient émigrer vers les villes ces 15 prochaines années, mais la plupart d’entre eux resteront toutefois à la campagne.
L’édition annuelle de Défis Sud propose un regard sur les agricultures, avec des faits, des chiffres et des prévisions. Face à l’augmentation de la population, au réchauffement climatique et à la perte de ressources naturelles, les solutions proposées pour répondre au défi de la sécurité alimentaire mondiale devraient davantage miser sur l’agriculture familiale et l’agroécologie. En 2018 les agricultures familiales seront encore menacées.
Comment se porte le secteur laitier ? En Europe, il n’en est pas à sa première crise. Au Sud, il subit les conséquences de la surproduction et des exportations massives.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Au niveau familial, l’émigration constitue souvent une recherche de revenus, de sécurité, mais aussi une manière de faire face à des problèmes socio-politiques et des conflits. A l’encontre des clichés, l’émigration n’est pas forcément défavorable à l’agriculture familiale.