La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
Les politiques publiques en faveur du développement rural se matérialisent au travers d’instruments incitatifs, de règlements particuliers, ou encore par l’accompagnement des initiatives particulières. Ceux-ci répondent en général à la mise en place d’une stratégie nationale d’appui à une filière agricole. Dans le cas du quinoa cultivé au Chili, chaque région de production observe un développement propre.
L’agronomie s’interroge sur la façon de co-développer de nouvelles propositions techniques et organisationnelles pour améliorer la production et le niveau de vie des populations. La Recherche-Action en Partenariat (RAP) est une démarche de recherche qui associe les acteurs locaux à la construction d’innovations. Le caractère imprévisible des stratégies des acteurs et la nécessité d’atteindre les objectifs de la RAP incitent les chercheurs à mettre en place des dispositifs adaptés à la situation locale.
En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment.
Classical innovation adoption models implicitly assume homogenous information flow across farmers, which is often not realistic. As a result, selection bias in adoption parameters may occur. We focus on tissue culture (TC) banana technology that was introduced in Kenya more than 10 years ago. Up till now, adoption rates have remained relatively low.
Many of the world’s food-insecure and undernourished people are smallholder farmers in developing countries. This is especially true in Africa. There is an urgent need to make smallholder agriculture and food systems more nutrition-sensitive. African farm households are known to consume a sizeable part of what they produce at home. Less is known about how much subsistence agriculture actually contributes to household diets, and how this contribution changes seasonally. We use representative data from rural Ethiopia covering every month of one full year to address this knowledge gap.
The recent proliferation of mobile phones in rural Africa has also led to increased interest in mobile financial services (MFS), such as mobile money and mobile banking. Such services are often portrayed as promising tools to improve agricultural finance, especially among smallholders who are typically underserved by traditional banks. However, empirical evidence on the actual use of MFS for agricultural activities is thin. Here, we use nationally representative data from Kenya to analyze the use of mobile payments, mobile savings, and mobile credit among the farming population.
Mobile phone based money services have spread rapidly in many developing countries. We analyze micro level impacts using panel data from smallholder farmers in Kenya. Mobile money use has a large positive net impact on household income. One important pathway is through remittances, which contribute to income directly but also help to reduce risk and liquidity constraints, thus promoting agricultural commercialization. Mobile money users apply more purchased inputs, market a larger proportion of their output, and have higher farm profits.
Classical innovation adoption models implicitly assume homogenous information flow across farmers, which is often not realistic. As a result, selection bias in adoption parameters may occur. We focus on tissue culture (TC) banana technology that was introduced in Kenya more than 10 years ago. Up till now, adoption rates have remained relatively low.