Le principal défi des systèmes alimentaires africains à l’avenir sera de fournir de la nourriture à une population en croissance rapide dont les régimes alimentaires et les préférences alimentaires évoluent. Alors que la population européenne diminue, les consommateurs exigeant des aliments produits de manière écologiquement et socialement responsable, la population africaine va plus que doubler entre 2020 et 2050, la demande alimentaire augmentant encore plus en raison des changements alimentaires.
La Tunisie cherche à réorienter ses politiques d'Aménagement et de conservation des eaux et des sols (ACES) afin qu'elles gagnent en efficacité, en s'appuyant sur des démarches participatives innovantes. Cette orientation s'inscrit dans des contextes ruraux souvent peu documentés où la dimension environnementale nécessite d'être objectivée. De plus, il existe peu d'espaces de dialogue et de concertation entre les principales catégories d'acteurs des espaces ruraux concernés.
L’érosion hydrique est une préoccupation agronomique, économique et environnementale importante en milieu semi-aride méditerranéen. Le choix de la méthode pour l’estimer dépend des données disponibles et des conditions de la zone d’étude. Cet article vise à quantifier et spatialiser l’érosion hydrique en utilisant l’équation universelle des pertes en sol (Universal Soil Loss Equation [USLE]) dans ses versions modifiée (Modified − MUSLE) et révisée (Revised − RUSLE) et couplées à un Système d’information géographique (SIG) : MUSLE-SIG et RUSLE-SIG.
Dans un contexte de rareté de l'eau, les pays de l’Afrique du Nord Ouest (NWA) consomment 70% de leurs ressources en eau renouvelables. La surexploitation des eaux souterraines, estimée à près de 50%, est devenue un défi majeur pour la conception et la mise en oeuvre de politiques durables d'allocation et de gestion de l'eau dans la région. Cette situation menace l'avenir de l'irrigation, où la contribution des eaux souterraines est déterminante : 100 % en Libye, 68 % en Tunisie, 54 % en Algérie.
Cette brochure présente un programme stratégique intitulé «Combler le fossé numérique en milieu rural», mis en œuvre en 2003 pour l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le programme exposait des approches novatrices pour le partage des connaissances qui tiraient partie des nouvelles technologies numériques (de l’époque) et qui s’appuyaient sur des synergies entre la gestion de l’information et la communication pour le développement. A l'époque cela était appelé «information et communication pour le développement" (ICD).
Cette brochure présente le réseau virtuel de communication pour la vulgarisation et la recherche (VERCON), qui est un modèle conceptuel que tout pays peut utiliser et adapter pour améliorer l’accès à l’information agricole et le partage des connaissances, ainsi que pour renforcer les interactions entre les personnes et les institutions du monde rural. Pour cela, le réseau a recours aux technologies de l’information et de la communication.
Ce cours vise à guider les acteurs des États Membres dans le renforcement efficace des capacités des pays et à faire en sorte que les programmes et les projets conduisent à des changements véritablement efficaces et durables. Il rassemble les connaissances, les outils et les enseignements tirés des activités menées par la FAO.
Durée: 2 heures
Des organisations efficaces sont indispensables pour assurer un développement durable et, en particulier, dans le domaine de la sécurité alimentaire et de l’agriculture. Ce cours explique comment effectuer une analyse et un développement efficaces des organisations étatiques et non étatiques dans les États Membres, à travers des exemples de changement organisationnel, y compris dans les ministères, les organisations de producteurs et les instituts de recherche.
Durée: 2 heures
Le recueil crée un cadre qui permet de standardiser les
méthodes de sélection des indicateurs et propose une liste d’indicateurs de base
pour assurer le suivi et l’évaluation des activités du secteur de l’agriculture et
du développement rural (ADR). Sa finalité est d’améliorer la qualité du suivi et
de l’évaluation des programmes d’agriculture et de développement rural aux
niveaux national et mondial.
Le S&E est intrinsèquement difficile à réaliser et exige un niveau de capacité
La complexité des facteurs de la migration rurale en ASS rend impossible la prévision du nombre de personnes qui migreront et pourquoi, ni qui elles seront, ni où elles iront. Pourtant, il est possible d’explorer comment ce système complexe de forces interdépendantes pourrait évoluer, de prendre des décisions proactives et d’agir pour construire le futur. Il est peu probable que les migrants ruraux d’ASS soient dans une position favorable pour émigrer hors d’Afrique, ce qui pose un grand défi pour la prospérité future du continent : migration par nécessité ou par choix ?