This study reports on the contribution of farmer– to-farmer video-mediated group learning to capital assets building of women in resource-poor households. Data were collected using structured interviews with 140 randomly selected women in 28 video villages and 40 women in four control villages in north-west Bangladesh. Video-mediated group learning enhanced women’s ability to apply and experiment with seed technologies. It also stimulated reciprocal sharing of new knowledge and skills between them, other farmers and service providers.
In 2011, ICRISAT and Agro-Insight made 10 farmer-to-farmer videos on the control of striga, a parasitic weed endemic to sub-Saharan Africa. As the weed can destroy entire cereal crops, particularly on poor soils, both striga and soil fertility management need to be tackled together, hence the need to develop this comprehensive “Fighting Striga” series. The videos have been translated into 21 languages and over 50,000 copies of the “Fighting Striga” DVD have been printed, with all 10 videos on it.
This book chapter focuses on dimensions of rural learning in Africa, with a special focus on rice farmers. Four key challenges in rural learning are addressed, namely social inclusion, scaling up, collecting farmer feedback and assessing impact. The potentially powerful role of videos in rural learning is illustrated. Experiences from Africa Rice Center (AfricaRice) and partners are presented alongside other relevant experiences.
Since 2012, hundreds of organisations across West Africa have shown a series of ten videos on Fighting striga and improving soil fertility to farmer groups and rural communities. This paper asks if a village would change its social structure just because they watched these videos? Field research in Mali revealed that the answer is yes, sometimes, especially if they watched the videos in groups and saw other farmers in the videos doing group activities.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.