Inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco pour leur témoignage des techniques préhispaniques d’agriculture sur l’eau, les chinampas de Xochimilco sont le dernier grand espace non urbanisé de la ville de Mexico. Le site est le support d’une multitude de fonctions dont la promiscuité engendre inévitablement des tensions entre les acteurs. Localisées au cœur de la capitale, les chinampas subissent également les effets de la pression urbaine qui tend à concurrencer spatialement les autres activités et à accentuer les dégradations environnementales.
Au sud-est de la commune de Djougou, les eaux de surface à usage pastoral se raréfient depuis les années 1990. Pour en comprendre l’ampleur et les raisons, nous avons développé un outil permettant une analyse socio-spatiale et socio-environnementale, à l’échelle du finage de deux villages, des dynamiques des ressources, de leurs usages et des stratégies d’accès développées par les populations : un SIG « à dires d’acteurs » associant sur le même support une cartographie classique (réseau hydrographique, forêts, voies de communication, villages, etc.) et l’expertise des populations locales.
Multi-stakeholder (MS) platforms, such as innovation platforms (IP), public-private partnerships (PPP) are becoming more common but what they can achieve in innovation and scaling is limited and depends on different factors. This poster and the broader research paper provide evidence what MS platforms can and cannot achieve in their early phases and give insights about effectiveness and efficiency of Agricultural Research for Development (AR4D) interventions such as CGIAR research programs (CRPs) in low and middle income countries.
The capacity of existing monitoring and decision making tools in generating evidence about the performance of R4D with multi-stakeholder processes, such as innovation platforms (IPs), public private partnerships (PPP), participatory value chain management (PVCM) is very limited. Results of these tools are either contextual and qualitative such as case studies that can not be used by other R4D interventions or quantitative i.e. impact assessments that do not inform what works in R4D.
This case study zooms in on multi-stakeholder processes in the East and Central Africa (ECA) Action Area or Flagship that were launched on 20 May 2013 in Bukavu, DR Congo. The ECA Flagship encom-passes the Rwanda, DR Congo, Burundi, Uganda, Kenya and Ethiopia Action Sites. More specifically, the case study describes and reflects upon the first two years of CGIAR Humidtropics in DR Congo. aiming to outline the multi-stakeholder process as it unfolded and highlight lessons that can be learned from this.
To support the multi-stakeholder process in Burundi, the national research institute ISABU (Institut des Sciences Agronomiques du Bu-rundi) was requested to act as the facilitating organisation. ISABU had previously partnered with the CGIAR centres in Burundi under the CIALCA program that had supported partnerships to coordinate activities and stimulate demand-driven research. With the aim of building on existing collaboration and activities, it was decided to re-engage with former CIALCA partners, including ISABU.
Humidtropics adopts an integrated systems perspective. Instead of tar-geting one single pre-selected commodity and trying to boost its produc-tivity at farm level, Humidtropics focuses on stimulating productivity, nat-ural resource management (NRM) and institutional innovations across different levels in order to achieve more sustainable impacts. It consid-ers all farm enterprises and their interactions, as well as nutrition, social differentiation (e.g.
Dans les régions laitières et bocagères, les exploitations agricoles sont souvent considérées comme les unités élémentaires de structuration de l’espace et du paysage rural. L’étude des logiques d’organisation des pratiques des agriculteurs apparaît ainsi comme une grille d’analyse pertinente des dynamiques de transformation de ces espaces et de ces paysages. Dans les exploitations laitières de l’Ouest Atlantique, les facteurs liés à la morphologie parcellaire (pulvérisation spatiale des parcelles, surface de l’exploitation) jouent un rôle prépondérant.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.