Inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco pour leur témoignage des techniques préhispaniques d’agriculture sur l’eau, les chinampas de Xochimilco sont le dernier grand espace non urbanisé de la ville de Mexico. Le site est le support d’une multitude de fonctions dont la promiscuité engendre inévitablement des tensions entre les acteurs. Localisées au cœur de la capitale, les chinampas subissent également les effets de la pression urbaine qui tend à concurrencer spatialement les autres activités et à accentuer les dégradations environnementales.
Au sud-est de la commune de Djougou, les eaux de surface à usage pastoral se raréfient depuis les années 1990. Pour en comprendre l’ampleur et les raisons, nous avons développé un outil permettant une analyse socio-spatiale et socio-environnementale, à l’échelle du finage de deux villages, des dynamiques des ressources, de leurs usages et des stratégies d’accès développées par les populations : un SIG « à dires d’acteurs » associant sur le même support une cartographie classique (réseau hydrographique, forêts, voies de communication, villages, etc.) et l’expertise des populations locales.
In this paper, it is explored the strategic role of Multi-stakeholder processes (MSP) in agricultural innovations and how ithas impacted livelihood assets’(LAs) capital dynamics ofstakeholders in platforms in West Africa.The authors demonstrate how LA capitalsand socio-economic dynamics induced by MSP can enhancecassava production efficiency but also create opportunities andchallenges that influence platform dynamics and impacts. We usea multistage sampling procedure and sustainable livelihoodmodel (e.g.
The building of sustainable innovation capabilities in Africa requires an innovation system capable of producing, disseminating and using new knowledge. This paper assesses the process of constructing the National Innovation System (NIS) in Rwanda. It is posited that consensus on and acceptance of the concept of NIS among stakeholders is crucial in the early process of constructing an efficient and dynamic innovation system. Primary empirical data are presented for the case of Rwanda and analyzed in a regional context.
This paper calls for a better integration of place-based, evidence-based and inclusive dimensions in the implementation of the Science, Technology and Innovation (STI) plans and industrial policies in sub-Saharan Africa. To this end, the analysis contrasts with and takes inspiration from the recent and ongoing international experiences in the elaboration of Innovation Strategies for Smart Specialisation (S3).
Technology and innovation are important in addressing complex problems in the agricultural sector in many developing communities. However, ways and mechanisms to integrate them in the agricultural sector are still a challenge due to the lack of clear pathways and trajectories. Value chains are seen as a strong policy instrument to increase profitability in the agricultural sector; there is also debate around whether value chains can be a potential option to organize technology and innovation trajectories in agriculture.
Networks and partnerships are commonly-used tools to foster knowledge sharing between actors and organisations in the Agricultural Knowledge and Innovation System (AKIS), but in Europe the policy emphasis on including users, such as farmers and foresters, is relatively recent. This paper assesses user involvement in a diverse set of European Union (EU)-funded and non-EU (formal and informal) multi-actor partnerships. This research used a common methodology to review several forms of multi-actor partnerships involving users and other actors.
Dans les régions laitières et bocagères, les exploitations agricoles sont souvent considérées comme les unités élémentaires de structuration de l’espace et du paysage rural. L’étude des logiques d’organisation des pratiques des agriculteurs apparaît ainsi comme une grille d’analyse pertinente des dynamiques de transformation de ces espaces et de ces paysages. Dans les exploitations laitières de l’Ouest Atlantique, les facteurs liés à la morphologie parcellaire (pulvérisation spatiale des parcelles, surface de l’exploitation) jouent un rôle prépondérant.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.