L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Au sud-est de la commune de Djougou, les eaux de surface à usage pastoral se raréfient depuis les années 1990. Pour en comprendre l’ampleur et les raisons, nous avons développé un outil permettant une analyse socio-spatiale et socio-environnementale, à l’échelle du finage de deux villages, des dynamiques des ressources, de leurs usages et des stratégies d’accès développées par les populations : un SIG « à dires d’acteurs » associant sur le même support une cartographie classique (réseau hydrographique, forêts, voies de communication, villages, etc.) et l’expertise des populations locales.
Despite increasing interest and support for multi-stakeholder partnerships, empirical applications of participatory evaluation approaches to enhance learning from partnerships are either uncommon or undocumented. This paper draws lessons on the use of participatory self-reflective approaches that facilitate structured learning on processes and outcomes of partnerships. Such practice is important to building partnerships, because it helps partners understand how they can develop more collaborative and responsive ways of managing partnerships.
This paper draws lessons from selected country experiences of adaptation and innovation in pursuit of food security goals.
This study examines the role of public–private partnerships in international agricultural research. It is intended to provide policymakers, researchers, and business decisionmakers with an understanding of how such partnerships operate, how they promote the exchange of knowledge and technology, and how they contribute to poverty reduction.
Though extension services have long since proved their value to agricultural production and farmer prosperity, their record in sub-Saharan Africa has been mixed. To study the impact of such programs on farmers' learning about agricultural technologies, we implemented a quasi-randomized controlled trial and collected detailed panel data among Malawian farmers. Based on those findings, we develop a two-stage learning framework, in which farmers formulate yield expectations before deciding on how much effort to invest in learning about these processes.
This book is the re-titled third edition of the widely used Agricultural Extension (van den Ban & Hawkins, 1988, 1996). Building on the previous editions,Communication for Rural Innovation maintains and adapts the insights and conceptual models of value today, while reflecting many new ideas, angles and modes of thinking concerning how agricultural extension is taught and carried through today.
Dans les régions laitières et bocagères, les exploitations agricoles sont souvent considérées comme les unités élémentaires de structuration de l’espace et du paysage rural. L’étude des logiques d’organisation des pratiques des agriculteurs apparaît ainsi comme une grille d’analyse pertinente des dynamiques de transformation de ces espaces et de ces paysages. Dans les exploitations laitières de l’Ouest Atlantique, les facteurs liés à la morphologie parcellaire (pulvérisation spatiale des parcelles, surface de l’exploitation) jouent un rôle prépondérant.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.