Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Dans les régions laitières et bocagères, les exploitations agricoles sont souvent considérées comme les unités élémentaires de structuration de l’espace et du paysage rural. L’étude des logiques d’organisation des pratiques des agriculteurs apparaît ainsi comme une grille d’analyse pertinente des dynamiques de transformation de ces espaces et de ces paysages. Dans les exploitations laitières de l’Ouest Atlantique, les facteurs liés à la morphologie parcellaire (pulvérisation spatiale des parcelles, surface de l’exploitation) jouent un rôle prépondérant.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Au sud-est de la commune de Djougou, les eaux de surface à usage pastoral se raréfient depuis les années 1990. Pour en comprendre l’ampleur et les raisons, nous avons développé un outil permettant une analyse socio-spatiale et socio-environnementale, à l’échelle du finage de deux villages, des dynamiques des ressources, de leurs usages et des stratégies d’accès développées par les populations : un SIG « à dires d’acteurs » associant sur le même support une cartographie classique (réseau hydrographique, forêts, voies de communication, villages, etc.) et l’expertise des populations locales.
In the framework of a wide Foresight process, launched by the Standing Committee on Agricultural Research (SCAR) and aiming to identify possible scenarios for European agriculture in a 20-year perspective, DG RTD/E of the European Commission established a high-level Consultancy Expert Group (CEG) that analysed and synthesised foresight information in order to provide research policy orientations, tacking stock of the report from the first Foresight Expert Group (FEG) published in February 2007.
This document sets out how EU Research and Innovation (R&I) policy contributes to the major global challenge of ensuring food and nutrition security (FNS). It is a first step in the further development of a more coherent approach to European R&I which aims at mobilising resources and stakeholders to set out aligned R&I agendas in response to recent international political drivers such as the Sustainable Development Goals and the COP 21 climate commitments.
The main objective of the Guidelines is to provide a non-binding complement to other guidelines and offer advice to RDP evaluation stakeholders on how to carry out the evaluation activities for answering the common evaluation questions related to innovation. Since the RDP’s effects on innovation in rural areas can be expected to take place, most likely, in the long-term, the guidelines focus in particular on those evaluation related activities, which will be reported in the AIR in 2019 and in the ex post evaluation. The Guidelines are structured in three parts:
L’agriculture familiale est le modèle d’exploitation le plus répandu en Europe. À ce titre, elle assure depuis des siècles la prospérité du secteur. L’ambitieux cadre stratégique mis en place par l’Union européenne a été conçu pour tenir compte des différents modèles d’agriculture qui coexistent sur son territoire, en ce compris les divers types d’agriculture familiale.
he European Union's long-term strategy for agricultural research and innovation was published in January 2016 following a year-long process of development, which included targeted consultations. Based on five priority areas, the strategy guides the programming of its main research and innovation programme – Horizon 2020 – not only for 2018 to 2020 but also for the period beyond 2020, to be covered by Horizon Europe.
This evaluation seeks to understand the impact which certain measures of the CAP have had on reducing GHG emissions, agriculture’s vulnerability to climate change and its ability to provide adaptation and mitigation services to society. Most of the CAP measures analysed do not have climate action as their intended purpose but may have it as a secondary purpose. Some, such as those which sustain certain forms of agricultural production responsible for emissions, exist for economic, social and sometimes other environmental reasons.