Les conséquences sur les territoires des changements climatiques d’origine anthropique sont variables dans leurs expressions comme dans leurs effets, et les territoires sont inégaux face à ces variations climatiques en termes d’exposition aux effets (fonction de facteurs physiques, sociaux, économiques, culturels, politiques, etc.) comme en termes de capacité de réponse (capacité d’appréhension, d’anticipation, de réparation, etc.).
Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d'Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l'ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l'évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l'Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
L’enjeu environnemental pour les territoires croît de façon exponentielle depuis une décennie. Les décideurs politiques s’emparent de cette mouvance et favorisent des actions qui entrent dans le projet dit durable. La Région Île-de-France choisit en partie de baser son développement territorial sur l’idéologie de l’« urban greening ». Elle met en œuvre des actions pour devenir la première Écorégion d’Europe d’ici une demi-douzaine d’années et, pour ce, favorise les mesures agro-environnementales. Un des piliers de ce développement est l’agriculture biologique.
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
La sécheresse qui sévit dans le Sahel depuis les années 1970 a fortement réduit les productions dans les principaux secteurs d’activités que sont la pêche, l’élevage et l’agriculture. Dans le Delta Intérieur du Niger au Mali (DIN), la pêche dont le développement est intimement lié aux fluctuations inter-saisonnières et interannuelles de la crue du fleuve Niger, est en crise. Les prises ont diminué de moitié, beaucoup de pêcheurs sont partis, certains ont adopté des pratiques non durables et les règles sociales subissent d’importantes modifications.
The latest turmoil of production and price volatility in the global food sector has put agriculture back to the top of the development agenda. Population growth, changing consumer preferences, bioenergy demand and climate change are some of the huge challenges for agricultural production today and in the future. In the last decades, productivity has been constantly improved through the introduction of improved crop varieties and the greater use of mechanization, irrigation, chemical fertilizer and pesticides.
Mobile phone based money services have spread rapidly in many developing countries. We analyze micro level impacts using panel data from smallholder farmers in Kenya. Mobile money use has a large positive net impact on household income. One important pathway is through remittances, which contribute to income directly but also help to reduce risk and liquidity constraints, thus promoting agricultural commercialization. Mobile money users apply more purchased inputs, market a larger proportion of their output, and have higher farm profits.
Since the early 1990s, liberalization of the seed market in Tanzania has attracted several foreign companies that now market maize hybrids in the country. In this article, we analyze the impacts of proprietary hybrids on maize yields, production, and household living standards. We build on a recent survey of smallholder maize farmers in two zones of Tanzania. Hybrid adoption rates are 48% and 13% in the North and East, respectively. Average net yield gains of hybrids are 50-60%, and there are also significant profit effects.
Supermarkets and high-value exports are currently gaining ground in the agri-food systems of many developing countries. While recent research has analyzed income effects in the small farm sector, impacts on farming efficiency have hardly been studied. Using a survey of Kenyan vegetable growers and a stochastic frontier approach, we show that participation in supermarket channels increases mean technical efficiency by 19%. This gain is bigger at lower levels of efficiency, suggesting the potential for positive income distribution effects.