Les conséquences sur les territoires des changements climatiques d’origine anthropique sont variables dans leurs expressions comme dans leurs effets, et les territoires sont inégaux face à ces variations climatiques en termes d’exposition aux effets (fonction de facteurs physiques, sociaux, économiques, culturels, politiques, etc.) comme en termes de capacité de réponse (capacité d’appréhension, d’anticipation, de réparation, etc.).
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
L’enjeu environnemental pour les territoires croît de façon exponentielle depuis une décennie. Les décideurs politiques s’emparent de cette mouvance et favorisent des actions qui entrent dans le projet dit durable. La Région Île-de-France choisit en partie de baser son développement territorial sur l’idéologie de l’« urban greening ». Elle met en œuvre des actions pour devenir la première Écorégion d’Europe d’ici une demi-douzaine d’années et, pour ce, favorise les mesures agro-environnementales. Un des piliers de ce développement est l’agriculture biologique.
La sécheresse qui sévit dans le Sahel depuis les années 1970 a fortement réduit les productions dans les principaux secteurs d’activités que sont la pêche, l’élevage et l’agriculture. Dans le Delta Intérieur du Niger au Mali (DIN), la pêche dont le développement est intimement lié aux fluctuations inter-saisonnières et interannuelles de la crue du fleuve Niger, est en crise. Les prises ont diminué de moitié, beaucoup de pêcheurs sont partis, certains ont adopté des pratiques non durables et les règles sociales subissent d’importantes modifications.
IFPRI’s flagship report reviews the major food policy issues, developments, and decisions of 2016, and highlights challenges and opportunities for 2017 at the global and regional levels. This year’s report looks at the impact of rapid urban growth on food security and nutrition, and considers how food systems can be reshaped to benefit both urban and rural populations. Drawing on recent research, IFPRI researchers and other distinguished food policy experts consider a range of timely questions:
■ What do we know about the impacts of urbanization on hunger and nutrition?
Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d'Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l'ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l'évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l'Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
Argentine agriculture has undergone significant transformations over the past three decades. After a long period of stagnant production and productivity, starting in the early 1970s, a number of independent but interconnected events fostered a new technological cycle that induced rapid growth in cereals and oilseeds production. Zero tillage and the introduction of genetically modified soybean varieties were key elements of this change. Argentina reached a leading position across agricultural commodity markets.
This Thematic Research Note reviews the evolution of collective action among smallholders. It assesses determinants of their success such as incentives, capacities, and social impediments. The Note also discusses lessons and options for future action. These include lessons from collective action for market participation by African smallholders, value chain penetration by developed country farmers, and natural resources management among pastoralist communities.
Women often have less access to agricultural information than men, constraining their participation in decision-making on crops, technologies, and practices. In the design of agricultural extension programs, women may be viewed as insignificant actors in agricultural production. Moreover, even if their role is recognized, valuable information on production does not flow freely within the household from men to women.