Les conséquences sur les territoires des changements climatiques d’origine anthropique sont variables dans leurs expressions comme dans leurs effets, et les territoires sont inégaux face à ces variations climatiques en termes d’exposition aux effets (fonction de facteurs physiques, sociaux, économiques, culturels, politiques, etc.) comme en termes de capacité de réponse (capacité d’appréhension, d’anticipation, de réparation, etc.).
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
La sécheresse qui sévit dans le Sahel depuis les années 1970 a fortement réduit les productions dans les principaux secteurs d’activités que sont la pêche, l’élevage et l’agriculture. Dans le Delta Intérieur du Niger au Mali (DIN), la pêche dont le développement est intimement lié aux fluctuations inter-saisonnières et interannuelles de la crue du fleuve Niger, est en crise. Les prises ont diminué de moitié, beaucoup de pêcheurs sont partis, certains ont adopté des pratiques non durables et les règles sociales subissent d’importantes modifications.
L’enjeu environnemental pour les territoires croît de façon exponentielle depuis une décennie. Les décideurs politiques s’emparent de cette mouvance et favorisent des actions qui entrent dans le projet dit durable. La Région Île-de-France choisit en partie de baser son développement territorial sur l’idéologie de l’« urban greening ». Elle met en œuvre des actions pour devenir la première Écorégion d’Europe d’ici une demi-douzaine d’années et, pour ce, favorise les mesures agro-environnementales. Un des piliers de ce développement est l’agriculture biologique.
Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d'Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l'ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l'évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l'Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
This is the final report of the fifth regional consultative forum meeting of the Asia-Pacific Fishery Commission (APFIC) convened in Hyderabad, India from 19 to 21 June 2014. It was attended by 85 participants from 17 countries and 28 national, regional and inter governmental partner organizations and projects. Forum participants came to the meeting to develop and reach consensus on ways of implementing policies and action plans designed to address the major challenges confronting the fisheries and aquaculture sectors in the region.
This Training of Trainers Manual is designed to help build the capacity of trainers in flash flood risk management, who can then disseminate the knowledge to a larger number of practitioners. The manual presents an eight-day course including a three-day field trip. Detailed lesson plans for 21 sessions are followed by resource materials that will enable the trainers to replicate the course in their own work areas.
The question of how agricultural research can best be used for developmental purposes is a topic of some debate in developmental circles. The idea that this is simply a question of better transfer of ideas from research to farmers has been largely discredited. Agricultural innovation is a process that takes a multitude of different forms, and, within this process, agricultural research and expertise are mobilised at different points in time for different purposes. This paper uses two key analytical principles in order to find how research is actually put into use.
This paper introduces the Multilevel Stakeholder Influence Mapping (MSIM) tool, which aims to assist analysts in the study of power dynamics across levels within climate adaptation regimes. The tool is adapted from the Stakeholder Influence-Mapping tool (2005) of the International Institute for Environment and Development (IIED). MSIM is a simple visual tool to examine and display the relative power/influence that different individuals and groups have over a focal issue—in this case, climate change adaptation of smallholder farmers.