Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.
Cet article défend l'idée que les petites exploitations agricoles doivent être placées au cœur du processus de développement, principalement dans les pays du Sud, notamment parce que la moitié des populations qui, dans le monde, souffrent de la faim, habitent des zones rurales et disposent de moins de 2 hectares, et parce que près de 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'agriculture familiale. L'auteur, éminent représentant de la FAO, préconise l'insertion de la petite exploitation dans les circuits agro-industriels.
The Farmer Field School (FFS) approach has been very successful and witnessed a strong expansion in many areas beyond crop production. Notwithstanding this success, the adoption of FFS in national extension often remains problematic and FFS activities have often been implemented in the margin of national institutions with strong reliance on donor funding. The creation of an enabling environment for institutional support is essential for expanding the effort, improving quality, and strengthening impact and continuity of the FFSs.
This paper briefly analyse the genesis, development and change in public sector-led extension approaches in India showing its temporal pattern, emerging innovations in extension approaches and the way forward. It discusses decentralized, community based, pluralistic extension approaches and their opportunities as well as limitations in changing agricultural and natural resources scenario.
African agriculture is currently at a crossroads, at which persistent food shortages are compounded by threats from climate change. But, as this book argues, Africa can feed itself in a generation and help contribute to global food security. To achieve this Africa has to define agriculture as a force in economic growth by: advancing scientific and technological research; investing in infrastructure; fostering higher technical training; and creating regional markets.
According to the authors of this paper, actual methods of scaling are rather empirical and based on the premise of ‘find out what works in one place and do more of the same, in another place’. These methods thus would not sufficiently take into account complex realities beyond the concepts of innovation transfer, dissemination, diffusion and adoption. As a consequence, scaling initiatives often do not produce the desired effect.
Over the past few decades, some countries in Asia have been more successful than others in addressing poverty and malnutrition. The key question is what policies, strategies, legislation and institutional arrangements have led to a transformed agricultural sector, effectively contributing to poverty alleviation and addressing malnutrition. The great majority of national policymakers within and outside the Asia-Pacific region are keen to understand the causes of agricultural development and transformation in successful countries in Asia.
Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Cet article tente de relever ce qui, en économie agricole ou agroalimentaire et en statistique agricole, contribue à définir « l’agriculture de firme » parmi l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Même si l’exploitation familiale tend à éclater, elle reste la norme du paysage rural français. Ce qui nous intéresse ici renvoie à la « théorie de la firme », lieu de répartition stratégique entre le travail et le capital.