Une étude de terrain portant sur les effets de l’application du second pilier de la PAC en France révèle un lien étroit entre de nouvelles formes juridiques d’exploitation et l’évolution du statut des femmes dans la profession agricole. En effet, après n’avoir longtemps été que des « épouses d’agriculteurs », celles-ci sont devenues « agricultrices » à part entière. L’analyse des entretiens réalisés dans six territoires ruraux représentatifs des enjeux nationaux montre que le développement de ces exploitations sociétaires (GAEC, EARL, CUMA) donne davantage de visibilité au travail féminin.
This paper examines how the different institutional innovations arising from various permutations of linkages and interactions of ARD organizations (national, international advanced agricultural research centres and universities) influenced the different outcomes in addressing identified ARD problems.
The aim of this study was to investigate the vulnerabilities of women involved in a bean value chain development intervention at the Maendeloe Innovation Platform in Eastern DRC. Specifically, the paper first discusses the roles of women and men in the value chain, what production resources and benefits they access and control, the role of the IP as a vehicle for women’s empowerment, and identifies women’s gender needs. Secondly, the paper identifies women’s vulnerabilities, and the capacities that the IP could build on, to support their participation in bean value chain development
To respond to the vast needs in Tanganyika, DRC, the United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) and the World Food Programme (WFP) are implementing an integrated programme to build community resilience and strengthen agricultural value chains. Despite its vast natural resources, the DRC faces the largest hunger crisis in the world. The country continues to experience prolonged conflict – particularly in the east – contributing to large-scale population displacements, disrupting agricultural activities and impeding access to markets, schools and healthcare.
CABI’s Plantwise programme runs local plant clinics in 24 countries across Africa, Asia and Latin America where trained ‘plant doctors’ provide on-the-spot diagnosis and advice for farmers who bring samples to the clinics. A database that records each consultation and shares knowledge across clinics and countries continually builds the ability of the programme to respond to farmers’ needs. The programme embodies key principles of an innovation systems approach.
Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Cet article tente de relever ce qui, en économie agricole ou agroalimentaire et en statistique agricole, contribue à définir « l’agriculture de firme » parmi l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Même si l’exploitation familiale tend à éclater, elle reste la norme du paysage rural français. Ce qui nous intéresse ici renvoie à la « théorie de la firme », lieu de répartition stratégique entre le travail et le capital.
Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.