Cet article défend l'idée que les petites exploitations agricoles doivent être placées au cœur du processus de développement, principalement dans les pays du Sud, notamment parce que la moitié des populations qui, dans le monde, souffrent de la faim, habitent des zones rurales et disposent de moins de 2 hectares, et parce que près de 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'agriculture familiale. L'auteur, éminent représentant de la FAO, préconise l'insertion de la petite exploitation dans les circuits agro-industriels.
The Guide to Effective Collaborative Action is built on the foundation of 10 years' experience in transforming food and agricultural commodity systems by UNDP's Green Commodities Programme. It is broadening the application from support to commodity production to the transformation of food systems. The four building blocks of putting systems change into practice, integrated with backbone support and essential practices for stakeholder actions, provide a framework for Changing Systems through Collaborative Action.
As the world gets hotter and rainfall more erratic, the type and availability of ingredients for daily meals are changing. With support from the Government of Canada and the Global Environment Facility’s Least Developed Countries Fund, the Canada-UNDP Climate Change Adaptation Facility (CCAF) has been supporting six least developed countries and small island developing states (Cabo Verde, Cambodia, Haiti, Mali, Niger and Sudan) to strengthen climate resilience and enhance food security. To better understand and share the experiences from these six countries, and to celebrate some of the s
As climate change continues to drive food insecurity, addressing the risks of climate change across the value chain – especially agricultural products that are important to food and nutrition security – will yield significant adaptation benefits to vulnerable small producers and rural communities at large. This will support global efforts to end hunger and poverty, build more effective farming practices that reduce greenhouse gas emissions, and accelerate the ambition of Nationally Determined Contributions to the Paris Agreement.
If the world is to transition towards agrifood systems that are more sustainable and equitable, small-scale production systems will be key to progress. Large parts of the world depend on small-scale systems for maintaining food security and nutrition (Lowder, Sánchez and Bertini, 2021; Herrero et al., 2017). Despite this centrality, neither small-scale production systems nor small-scale producers have received due recognition under predominant agrifood systems paradigms.
Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Cet article tente de relever ce qui, en économie agricole ou agroalimentaire et en statistique agricole, contribue à définir « l’agriculture de firme » parmi l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Même si l’exploitation familiale tend à éclater, elle reste la norme du paysage rural français. Ce qui nous intéresse ici renvoie à la « théorie de la firme », lieu de répartition stratégique entre le travail et le capital.
Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.