Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.
Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.
Cet article défend l'idée que les petites exploitations agricoles doivent être placées au cœur du processus de développement, principalement dans les pays du Sud, notamment parce que la moitié des populations qui, dans le monde, souffrent de la faim, habitent des zones rurales et disposent de moins de 2 hectares, et parce que près de 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'agriculture familiale. L'auteur, éminent représentant de la FAO, préconise l'insertion de la petite exploitation dans les circuits agro-industriels.
Malaria afflicts many people in the developing world, and due to its direct and indirect costs it has widespread impacts on growth and development. The global impact of malaria on human health, productivity, and general well-being is profound. Human activity, including agriculture, has been recognized as one of the reasons for the increased intensity of malaria around the world, because it supports the breeding of mosquitoes that carry the malaria parasite.
This study was undertaken to assess the utility of remotely sensed net primary productivity (NPP) data to measure agricultural sustainability by applying a new methodology that captures spatial variability and trends in total NPP and in NPP removed at harvest. The sustainable intensification of agriculture is widely promoted as a means for achieving the Sustainable Development Goals (SDGs) and transitioning toward a more productive, sustainable, and inclusive agriculture, particularity in fragile environments.
This study assessed the capacity for designing and implementing agricultural and rural development policies, strategies, and programs in Nigeria. Data for this study were derived from initial consultations at the Federal Ministry of Agriculture and Water Resources (FMAWR), Federal Ministry of Women affairs and Social Development (FMWASD), and the Federal Ministry of Environment (FMEnv) early in 2008. Two consultation workshops were also held, one for relevant staff in the ministries, parastatals, and NGOs; and the other for relevant university professors and researchers.
Agrifood systems are powerful levers for improving livelihoods. They must also address an array of systemic challenges, including satisfying growing global food demand, improving diets, limiting greenhouse gas emissions, adapting to a warming climate, and sustaining the environment. Technology and innovation play a central role in meeting these challenges. This brief offers two policy recommendations to support the contribution of innovation. First, G20 countries should increase political and financial support to agrifood systems research in developing countries.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Cet article tente de relever ce qui, en économie agricole ou agroalimentaire et en statistique agricole, contribue à définir « l’agriculture de firme » parmi l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Même si l’exploitation familiale tend à éclater, elle reste la norme du paysage rural français. Ce qui nous intéresse ici renvoie à la « théorie de la firme », lieu de répartition stratégique entre le travail et le capital.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.