Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.
Cet article tente de relever ce qui, en économie agricole ou agroalimentaire et en statistique agricole, contribue à définir « l’agriculture de firme » parmi l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Même si l’exploitation familiale tend à éclater, elle reste la norme du paysage rural français. Ce qui nous intéresse ici renvoie à la « théorie de la firme », lieu de répartition stratégique entre le travail et le capital.
Cet article défend l'idée que les petites exploitations agricoles doivent être placées au cœur du processus de développement, principalement dans les pays du Sud, notamment parce que la moitié des populations qui, dans le monde, souffrent de la faim, habitent des zones rurales et disposent de moins de 2 hectares, et parce que près de 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'agriculture familiale. L'auteur, éminent représentant de la FAO, préconise l'insertion de la petite exploitation dans les circuits agro-industriels.
This study reviews the available literature on processed non-timber forest products (NTFPs) in order to comprehensively identify relevant factors enabling or constraining their potential to contribute to rural development. Background and Objectives: NTFPs, such as wild foods, medicinal plants, and raw materials for handicrafts, make significant contributions to rural livelihoods. NTFPs can help fulfil households’ subsistence and consumption needs, serve as a safety-net in times of crises, and provide cash income.
Although agricultural value chain resilience is a crucial component to food security and sustainable food systems in developing countries, it has received little attention. This paper synthesizes knowledge from the social-ecological systems (SES), supply chain management, and value chain development literature to make three contributions to this research gap. First, it is conceptualized the agricultural value chain resilience and relate it to overall food system resilience.
The worldwide importance of crop production is undisputed due to its function for basic nutrition of billions of people. Yet, the emergence of global forces implies severe consequences for the organization of crop value chains. These forces particularly include processes of liberalization and deregulation, the dominance of large retail groups as well as ever-changing consumer demands, leading to continuous reconfigurations of crop value chains.
Traditional approaches addressing hunger, typically based on agricultural development, are deemed insufficient alone to address the problem and attention is now being directed to food value chains, although experience is currently limited. To assess the state of science and identify knowledge gaps, an integrative review of the broad topic of value chains and diet quality was undertaken, with particular focus on interventions and their related impact pathways.
The use of digital technologies has been recognized as one of the great challenges for businesses of the 21st century. This digitalization is characterized by the intensive use of information technologies in the different stages of the value chain of a sector. In this context, smart agriculture is transforming the agricultural sector in terms of economic, social, and environmental sustainability.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.