This paper argues that impact assessment research has not made more of a difference because the measurement of the economic impact has poor diagnostic power. In particular it fails to provide research managers with critical institutional lessons concerning ways of improving research and innovation as a process. Paper's contention is that the linear input-output assumptions of economic assessment need to be complemented by an analytical framework that recognizes systems of reflexive, learning interactions and their location in, and relationship with, their institutional context.
In the post-harvest area and in agriculture research in general, both in India and internationally, policy attention is returning to the question of how innovation can be encouraged and promoted and thus how impact on the poor can be achieved. This publication assembles several cases from the post-harvest sector. These provide examples of successful innovation that emerged in quite different ways. Its purpose is to illustrate and analyze the diversity and often highly context-specific nature of the processes that lead to and promote innovation.
This policy brief sets out the conceptual and empirical underpinnings of a learning-orientated monitoring and evaluation approach known as Institutional Learning and Change (ILAC) and discusses options for learning-oriented interventions and policy research.
This paper reviews a recent donor-funded project concerning the introduction of post-harvest technology to poor hill farmers in India. Rather than conform to conventional development aid projects of either a “research” or an “interventionist” nature, it combines both approaches in a research-action program, which has more in common with a business development approach than a formal social science one. An important conclusion is that the work (and apparent success) of the project is consistent with an understanding of development that emphasizes the importance of innovation systems.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.