Cet étude se fonde sur une expérience récente du développement de filières commerciales approvisionnées par des forêts naturelles de bambou dans les montagnes de la province nord de Huaphan, au Laos. Il illustre comment, dans un régime centralisé à parti unique encore réticent à reconnaître les droits et capacités des villageois et de la société civile à créer leurs propres organisations, il est possible de déboucher sur la construction de nouveaux communs.
La production et la commercialisation de lait en Afrique de l’Ouest fait partie intégrante de l’économie et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux. La filière présente des potentiels de croissance certains avec un cheptel important, un secteur de la transformation dynamique et des débouchés en forte augmentation du fait de la croissance démographique et de l’urbanisation. Cette filière lait local est cependant aux prises à de nombreuses difficultés internes qui limitent fortement son développement.
Les démarches de développement local sont assez standardisées : à partir d'un diagnostic territorial, on met en oeuvre un appui technique et financier aux organisations locales, pour la réalisation de projets dont elles assureront la gestion. Mais les organisations locales sont de nature variée, toutes n'ont pas forcément envie de gérer les équipements qu'elles demandent ; ceux-ci sont plus ou moins complexes à gérer et certains relèvent des prérogatives communales. Enfin, le diagnostic initial dépend de la logique d'ensemble de l'action.
Ce guide s’adresse aux professionnels du monde rural, et au-delà, aux professionnels du développement (ONG d’appui, groupements, organisations paysannes, etc.) qui mettent en place et animent des services d’information. Le rôle de l'information est déterminant dans la pratique professionnelle. Elle est nécessaire au renforcement des connaissances et des compétences des acteurs, comme aide à l'action, à l'innovation et à la résolution des problèmes. Pour cela, elle doit être opérationnelle, pratique et directement utilisable.
Ce guide est né d’une demande de paysans africains qui souhaitaient s’engager dans des pratiques agricoles plus respectueuses de leur environnement et plus durables. Il a été conçu comme un outil d’accompagnement destiné à tous les paysans et techniciens souhaitant développer l’agroécologie et l’agroforesterie en zone tropicale humide. Après un rapide rappel du contexte et des enjeux actuels de l’agroécologie, il fournit des informations techniques, issues de l’expérience de quatre « terrains » (République démocratique du Congo, Myanmar, Cambodge et Inde).
This study aims to explore how the Positive Deviance approach can be adapted to identify and prioritize rural development interventions for diverse farming households that pursue multiple objectives. We describe the adapted approach, consisting of three research steps, and a case study implementation in Tanzania. Based on this experience, the potential of the Positive Deviance approach for household-specific prioritization of multi-objective development opportunities is discussed
The use of mobile phones has increased rapidly in many developing countries, including in rural areas. Besides reducing the costs of communication and improving access to information, mobile phones are an enabling technology for other innovations. One important example are mobile phone based money transfers, which could be very relevant for the rural poor, who are often underserved by the formal banking system. We analyze impacts of mobile money technology on the welfare of smallholder farm households in Kenya.
Many of the world’s food-insecure and undernourished people are smallholder farmers in developing countries. This is especially true in Africa. There is an urgent need to make smallholder agriculture and food systems more nutrition-sensitive. African farm households are known to consume a sizeable part of what they produce at home. Less is known about how much subsistence agriculture actually contributes to household diets, and how this contribution changes seasonally. We use representative data from rural Ethiopia covering every month of one full year to address this knowledge gap.
The role of genetically modified (GM) crops for food security is the subject of public controversy. GM crops could contribute to food production increases and higher food availability. There may also be impacts on food quality and nutrient composition. Finally, growing GM crops may influence farmers’ income and thus their economic access to food. Smallholder farmers make up a large proportion of the undernourished people worldwide. Our study focuses on this latter aspect and provides the first ex post analysis of food security impacts of GM crops at the micro level.
Productivity growth in smallholder agriculture is an important driver of rural economic development and poverty reduction. However, smallholder farmers often have limited access to information, which can be a serious constraint for increasing productivity. One potential mechanism to reduce information constraints is the public agricultural extension service, but its effectiveness has often been low in the past.