Le secteur agricole constitue une activité importante au Maroc, représentant 14 % du produit national brut et employant 40 % de la population active. Avec l’émergence de la pandémie de la Covid-19, il a été ébranlé par des incertitudes économiques et par la distanciation physique qui a accentué les contraintes du travail. Toutefois, l’agriculture s’est imposée comme une activité cruciale, puisqu’elle a continué à assurer l’approvisionnement alimentaire à des prix abordables.
L’objectif de cet article est d’explorer les défis et les contraintes de l’adoption des technologies de l’agriculture de précision, en se plaçant du point de vue des entreprises opérant dans le secteur des nouvelles technologies agricoles. L’étude s’appuie sur une approche qualitative moyennant une analyse de contenu issue de huit entretiens semi-directifs.
L'adoption des nouvelles technologies dans le secteur agricole marocain est devenue aujourd’hui une impérative nécessité. D’une part, pour suivre la tendance mondiale en matière d’innovation et rester compétitif, et d’autre part pour répondre à des enjeux purement agronomiques, économiques et environnementaux. L’objectif central de cet article est de s’interroger si le secteur agricole marocain dispose d’un environnement favorable pour l’introduction des innovations technologiques.
La présente étude porte sur l’analyse de la chaîne de valeur de la pomme de terre dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTH) et Casablanca-Settat (CS). Notre point de départ est une analyse descriptive des données récoltées sur le terrain et de la revue bibliographique. Puis, à travers une analyse fonctionnelle, nous identifions les acteurs de la chaîne, leurs fonctions et formes d’organisation, et les flux d’échange tout au long de celle-ci.
Dans un contexte de rareté de l'eau, les pays de l’Afrique du Nord Ouest (NWA) consomment 70% de leurs ressources en eau renouvelables. La surexploitation des eaux souterraines, estimée à près de 50%, est devenue un défi majeur pour la conception et la mise en oeuvre de politiques durables d'allocation et de gestion de l'eau dans la région. Cette situation menace l'avenir de l'irrigation, où la contribution des eaux souterraines est déterminante : 100 % en Libye, 68 % en Tunisie, 54 % en Algérie.
Pour accompagner les efforts d’adaptation au changement climatique couplé à la rareté des ressources en eau et promouvoir une agriculture durable à forte valeur ajoutée, la TIL est l'un des moyens les plus significatifs pour améliorer la productivité de l'eau en agriculture. Au Maroc, En dépit des efforts et incitations financières pour accélérer l’adoption de la TIL, les superficies actuellement équipées de cette technologie ne représentent qu'une part négligeable du potentiel.
Lors de l'intervention d'une plate-forme d'innovation (groupe d'acteurs concernés) dans un domaine donné, nous avons tendance à attribuer les causes du changement aux actions de cette plate-forme. Cet article utilise le cas d'une plate-forme d'innovation dans le secteur du karité au Mali pour analyser comment les plates-formes d'innovation produisent les résultats escomptés.
La façon donc les organismes de recherche et d'appui aux agriculteurs participent aux processus de développement de l'agriculture et du monde rural fait l'objet de débats. Ceux-ci portent à la fois sur la compréhension des besoins réels des agriculteurs et sur les formes de coordination entre les différents acteurs de la production de connaissances traduisibles en actions. Nous proposons d'illustrer cette problématique à partir d'un programme de coopération franco-argentin Innovaciones, Desarrollo, Exploitationes Agropecuarias, Sociedad local (IDEAS), engagé en Argentine en 1995-1996.
Ce texte présente les premiers résultats d’une étude sur la contribution de groupes d’agriculteurs familiaux aux processus d’innovation dans trois municipes de la Paraíba (Brésil). L’objectif consistait à identifier le rôle des producteurs et de leurs organisations en matière d’introduction et d’adaptation de techniques agricoles.
À Madagascar, au-delà de l'abandon fortement médiatisé du gigantesque projet agricole de l'entreprise Daewoo, les appropriations foncières à grande échelle se poursuivent. Mais, à la différence d'autres pays du Sud, une réforme foncière est en cours, fondée à la fois sur la remise en cause de la propriété de l'État sur une large part du territoire et la reconnaissance légale des droits fonciers locaux. Basé sur la théorie de l'accès, cet article analyse les modes d'accès à la terre des investisseurs et leurs régulations.