La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
There have been repeated calls for a ‘new professionalism’ for carrying out agricultural research for development since the 1990s. At the centre of these calls is a recognition that for agricultural research to support the capacities required to face global patterns of change and their implications on rural livelihoods, requires a more systemic, learning focused and reflexive practice that bridges epistemologies and methodologies.
Technology and innovation are important in addressing complex problems in the agricultural sector in many developing communities. However, ways and mechanisms to integrate them in the agricultural sector are still a challenge due to the lack of clear pathways and trajectories. Value chains are seen as a strong policy instrument to increase profitability in the agricultural sector; there is also debate around whether value chains can be a potential option to organize technology and innovation trajectories in agriculture.
Networks and partnerships are commonly-used tools to foster knowledge sharing between actors and organisations in the Agricultural Knowledge and Innovation System (AKIS), but in Europe the policy emphasis on including users, such as farmers and foresters, is relatively recent. This paper assesses user involvement in a diverse set of European Union (EU)-funded and non-EU (formal and informal) multi-actor partnerships. This research used a common methodology to review several forms of multi-actor partnerships involving users and other actors.
L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques… Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants.
How do the innovation platforms and facilitated networks currently deployed in the Global South help trigger dynamics of collaborative innovation that can be useful for the agroecological transition? What are the difficulties encountered and how can they be overcome? This chapter throws lights on these questions. The first part justifies the interest in studying the ecologisation of agriculture through the prism of collaborative innovation and of its paradoxes.
This chapter reports on the different functions fulfilled by existing mechanisms for supporting collective innovation in the agricultural and agrifood sectors in the countries of the Global South in order to identify the potential contributions the research community can make to strengthen them. The authors show that a variety of mechanisms are needed to create enabling conditions for innovation and to provide a step-by-step support to innovation communities, according to their capacities and learning needs.
La façon donc les organismes de recherche et d'appui aux agriculteurs participent aux processus de développement de l'agriculture et du monde rural fait l'objet de débats. Ceux-ci portent à la fois sur la compréhension des besoins réels des agriculteurs et sur les formes de coordination entre les différents acteurs de la production de connaissances traduisibles en actions. Nous proposons d'illustrer cette problématique à partir d'un programme de coopération franco-argentin Innovaciones, Desarrollo, Exploitationes Agropecuarias, Sociedad local (IDEAS), engagé en Argentine en 1995-1996.
Ce texte présente les premiers résultats d’une étude sur la contribution de groupes d’agriculteurs familiaux aux processus d’innovation dans trois municipes de la Paraíba (Brésil). L’objectif consistait à identifier le rôle des producteurs et de leurs organisations en matière d’introduction et d’adaptation de techniques agricoles.
La consommation de produits certifiés n’est plus l’apanage des pays développés. Au Kenya, les premiers marchés biologiques sont apparus à Nairobi en 2006. Ils sont approvisionnés par des maraîchers, confrontés à une diversité de défis : construire une certification biologique crédible, garantir la fraîcheur des produits et composer avec l’hétérogénéité des attentes des consommateurs. À partir de données d’enquête et du cadre analytique des coûts de transaction, nous analysons l’organisation des marchés de 2006 à 2013.