The agricultural innovation systems approach emphasizes the collective nature of innovation and stresses that innovation is a co-evolutionary process, resulting from alignment of technical, social, institutional and organizational dimensions. These insights are increasingly informing interventions that focus on setting up multi-stakeholder initiatives, such as innovation platforms and networks, as mechanisms for enhancing agricultural innovation, particularly in sub-Saharan Africa.
The purpose of this article is to investigate effective reformism: strategies that innovation networks deploy to create changes in their environment in order to establish a more conducive context for the realization and durable embedding of their innovation projects. Using a case study approach, effective reformism efforts are analyzed in a technological innovation trajectory related to the implementation of a new poultry husbandry system and an organizational innovation trajectory concerning new ways of co-operation among individual farms to establish economies of scale.
Most cocoa farmers in Ghana do not adopt research recommendations because they cannot afford the cost, therefore, yields are low. Integrated pest management (IPM) technologies that rely on low external inputs were tried with a group of farmers. The technologies included using aqueous neem seed extracts to control capsids; removing diseased pods to reduce blackpod incidence; controlling mistletoes, epiphytes, weeds; and managing shade. Although yields increased significantly, adoption was constrained by technical, social and economic factors.
According to the authors of this paper, actual methods of scaling are rather empirical and based on the premise of ‘find out what works in one place and do more of the same, in another place’. These methods thus would not sufficiently take into account complex realities beyond the concepts of innovation transfer, dissemination, diffusion and adoption. As a consequence, scaling initiatives often do not produce the desired effect.
Increasingly, value chain approaches are integrated with multi-stakeholder processes to facilitate inclusive innovation and value chain upgrading of smallholders. This pathway to smallholder integration into agri-food markets has received limited analysis. This article analyses this integration through a case study of an ongoing smallholder dairy development programme in Tanzania.
Le président Macky Sall veut mettre en pratique une série de réformes inclusives qui permettraient au Sénégal d’allier à la fois les « bienfaits de l’agrobusiness » et de l’agriculture paysanne. La balle est dans le camp des sociétés civiles et des organisations paysannes qui doivent saisir la chance d’orienter les politiques agricoles de leur pays. Si elles manquent cette opportunité, le gouvernement sénégalais risque de favoriser l’agrobusiness classique.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Aujourd’hui encore, les forêts restent un enjeu vital. Ceci alors que le développement accéléré de beaucoup de régions provoque une pression croissante sur les écosystèmes forestiers. Parc Yasuni en Equateur, parc national des Virunga en RDC, ou plus largement forêts tropicales au Brésil ou en Indonésie, on peut multiplier les exemples de conflits socio-environnementaux où la question de l’utilisation et de la propriété des ressources forestières est l’objet de luttes féroces entre populations indigènes, ONG environnementales, multinationales et gouvernements, etc.
Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure le premier secteur d’emploi au niveau mondial. Dans les pays en développement, là où 70% de la population reste liée aux activités agricoles, l’alimentation des familles dépend essentiellement de la production vivrière et des marchés locaux. Aujourd’hui, défendre l’agriculture familiale ne suffit plus.
Lancée par le président brésilien Lula au début des années 2000, Fome Zero est une stratégie globale de lutte contre la faim, intégrant un ensemble de programmes publics d’accès à l’alimentation, de soutien à l’agriculture familiale et de développement d’activités génératrices de revenus, le tout dans un cadre impliquant fortement la société civile. Grâce à Fome Zero, le Brésil est souvent montré comme le modèle à suivre en matière de politique publique de lutte contre la faim. Mais quels sont les aléas du copier-coller de ce modèle ?